Colère. Honte. Indignation. Incompréhension... Hier après-midi, les allées et venues ont été nombreuses dans le cimetière d'Élincourt. La nouvelle s'était vite répandue : 35 tombes ont été saccagées durant la nuit. Vraisemblablement au hasard. Les mêmes faits se sont déroulés à Esnes il y a dix jours.

C'est en fin de matinée que l'alerte a été donnée. Par un habitant qui était venu se recueillir sur une tombe. Lorsqu'il a vu les dégâts, il a immédiatement prévenu le maire, Pierre Laude, venu aussitôt se rendre compte sur place avant de prévenir la gendarmerie.
Des gendarmes qui ont procédé à divers relevés hier après-midi. Pendant que de nombreuses familles allaient et venaient. Car la nouvelle s'est vite répandue et chacun voulait savoir si le caveau familial était concerné. On venait même de villages voisins. « Ils ne peuvent pas les laisser dormir en paix », de s'emporter une dame. « C'est honteux », lâchait pour sa part le maire qui a remis ici et là des plaques de caveaux qui avaient été bougées.
« Qu'est-ce qui s'est passé ? », l'interpellait une dame arrivée en courant. « Tu sais qui a fait ça ?
» « Non, sinon... » Cette même dame de s'interroger ensuite : pourquoi ses proches ? « Il y a plusieurs familles. Ils ont choisi n'importe qui. » Au hasard. « Ce qu'il faut faire, c'est les trouver, et les faire nettoyer. qu'ils comprennent », commentait un homme. Oui mais trouver qui ? L'enquête est en cours. Un témoin d'expliquer qu'il n'est pas rare que « des jeunes » se retrouvent le soir sur le parking du cimetière « ou alors ils vont boire dans le bois ». À l'entrée du cimetière du reste, l'emballage d'un pack de bière laissé à même le sol. L'alcoolisation comme explication ? Peut-être. Mais pas comme justification.
(Source = La Voix du Nord )
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