Colère. Honte. Indignation. Incompréhension... Hier après-midi, les allées et venues ont été nombreuses dans le cimetière d'Élincourt. La nouvelle s'était vite répandue : 35 tombes ont été saccagées durant la nuit. Vraisemblablement au hasard. Les mêmes faits se sont déroulés à Esnes il y a dix jours.
Les yeux rougis, cette dame âgée dit bonjour à ceux qui arrivent au cimetière, mais n'a pas envie de parler. Elle contemple le désastre. Ne comprend pas. Ce sont 35 tombes qui ont été saccagées dans la nuit. Un fait établi puisque deux témoins ont quitté le cimetière la veille à 19 h 30, et ils n'avaient rien constaté d'anormal. « Un acte gratuit et intolérable », commentait sur place le major David, de la brigade de gendarmerie de Clary.
C'est en fin de matinée que l'alerte a été donnée. Par un habitant qui était venu se recueillir sur une tombe. Lorsqu'il a vu les dégâts, il a immédiatement prévenu le maire, Pierre Laude, venu aussitôt se rendre compte sur place avant de prévenir la gendarmerie.
Des gendarmes qui ont procédé à divers relevés hier après-midi. Pendant que de nombreuses familles allaient et venaient. Car la nouvelle s'est vite répandue et chacun voulait savoir si le caveau familial était concerné. On venait même de villages voisins. « Ils ne peuvent pas les laisser dormir en paix », de s'emporter une dame. « C'est honteux », lâchait pour sa part le maire qui a remis ici et là des plaques de caveaux qui avaient été bougées.
« Qu'est-ce qui s'est passé ? », l'interpellait une dame arrivée en courant. « Tu sais qui a fait ça ?
» « Non, sinon... » Cette même dame de s'interroger ensuite : pourquoi ses proches ? « Il y a plusieurs familles. Ils ont choisi n'importe qui. » Au hasard. « Ce qu'il faut faire, c'est les trouver, et les faire nettoyer. qu'ils comprennent », commentait un homme. Oui mais trouver qui ? L'enquête est en cours. Un témoin d'expliquer qu'il n'est pas rare que « des jeunes » se retrouvent le soir sur le parking du cimetière « ou alors ils vont boire dans le bois ». À l'entrée du cimetière du reste, l'emballage d'un pack de bière laissé à même le sol. L'alcoolisation comme explication ? Peut-être. Mais pas comme justification.
(Source = La Voix du Nord )
C'est en fin de matinée que l'alerte a été donnée. Par un habitant qui était venu se recueillir sur une tombe. Lorsqu'il a vu les dégâts, il a immédiatement prévenu le maire, Pierre Laude, venu aussitôt se rendre compte sur place avant de prévenir la gendarmerie.
Des gendarmes qui ont procédé à divers relevés hier après-midi. Pendant que de nombreuses familles allaient et venaient. Car la nouvelle s'est vite répandue et chacun voulait savoir si le caveau familial était concerné. On venait même de villages voisins. « Ils ne peuvent pas les laisser dormir en paix », de s'emporter une dame. « C'est honteux », lâchait pour sa part le maire qui a remis ici et là des plaques de caveaux qui avaient été bougées.
« Qu'est-ce qui s'est passé ? », l'interpellait une dame arrivée en courant. « Tu sais qui a fait ça ?
» « Non, sinon... » Cette même dame de s'interroger ensuite : pourquoi ses proches ? « Il y a plusieurs familles. Ils ont choisi n'importe qui. » Au hasard. « Ce qu'il faut faire, c'est les trouver, et les faire nettoyer. qu'ils comprennent », commentait un homme. Oui mais trouver qui ? L'enquête est en cours. Un témoin d'expliquer qu'il n'est pas rare que « des jeunes » se retrouvent le soir sur le parking du cimetière « ou alors ils vont boire dans le bois ». À l'entrée du cimetière du reste, l'emballage d'un pack de bière laissé à même le sol. L'alcoolisation comme explication ? Peut-être. Mais pas comme justification.
(Source = La Voix du Nord )
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