Les évêques portugais appellent à voter massivement aux élections européennes afin que soit protégée l’identité historique et culturelle de l’Europe. Ils relèvent l’importance de transformer le parlement européen « en un lieu où les valeurs morales et éthiques de l’Europe, pour pouvoir protéger son identité historique et culturelle, puissent être proclamées et défendues ».
Malheureusement, dans un communiqué non signé, les évêques français, eux, n’évoquent pas les racines chrétiennes du continent dans le cadre des futures élections européennes. Ils centrent uniquement leurs préoccupations sur la crise économique : « La solidarité doit s’exprimer dans un modèle social qui respecte pleinement la dignité de tout homme, en particulier du plus faible, dans chaque pays comme au sein de l’Union », notent-ils. Une « solidarité » déconnectée de l’identité ? Les évêques ne répondent pas à cette nécessité.
Pire, ils déclarent craindre « des peurs et des crispations identitaires, ou des tentations de repli sur les particularismes nationaux ». Pourtant, dans la tradition catholique, la vérité sur la culture des peuples et le respect des identités nationales sont essentiels pour la stabilité des sociétés où la primauté du politique conditionne l’existence d’une économie juste et saine.
Aux évêques à Lourdes (photo), lors de son voyage en France l’année dernière, Benoît XVI avait pourtant libéré les esprits sur l’enracinement culturel de la politique, appelant notamment à une valorisation des racines chrétiennes de la France : « Je suis convaincu, en effet, que les nations ne doivent jamais accepter de voir disparaître ce qui fait leur identité propre », avait souligné le pape. Les évêques de France ont-ils succombé aux sirènes du mondialisme ?
(Source = Novopress )
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