Effectivement, l’avocate ne se trompe pas. Le Coran invite bien le mari à frapper l’épouse dont il craint la désobéissance. À quand la nécessaire mise en examen du Coran ?
« Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, […]. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris) […]. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, […] frappez-les.» (extraits, Coran 4:34)
M. N., 42 ans, un père de famille de trois enfants, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 1 000 e de dommages et intérêts, notamment pour des violences conjugales. Les faits remontent au 3 mars dernier. Pour une obscure histoire de livres à jeter, la soirée dégénère au domicile conjugal. Des coups partent. Mme N. dépose plainte pour les violences subies.
La représentante du ministère public requiert dans son réquisitoire « une contrainte judiciaire qui pèsera sur sa vie. Pour qu’il comprenne ». Et de solliciter six mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve pendant dix-huit mois.
En défense, Me Angelico souligne que celui-ci est « sorti de ses gongs. Comme le disait Confucius : “On ne frappe les femmes qu’avec les fleurs.” Lui a eu une autre éducation… Le Coran - je l’ai vérifié - invite à éduquer son épouse par la correction. Son acte n’est pas justifiable, mais il y a eu de la provocation. Par ailleurs, il n’y a aucun jour d’interruption temporaire de travail. »
M. N. a été reconnu coupable. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis ainsi qu’à l’octroi de dommages et intérêts au bénéfice de son épouse.
(Source = Var matin )
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