Le leader d'extrême droite française Jean-Marie Le Pen (FN) a qualifié mercredi de "compliment" à son égard la réforme du règlement du Parlement européen qui doit l'empêcher de présider, en tant que doyen, la session inaugurale de cette assemblée au lendemain des élections européennes.
Un amendement annulant la règle du doyen d'âge, déposé par les présidents des deux plus grands groupes politiques du parlement de Strasbourg, le socialiste allemand Martin Schulz et le Français UMP Joseph Daul, a été adopté mercredi à une écrasante majorité avec le soutien des Verts et des Libéraux.
"Je considère d’abord que le Parlement admet que je serai élu, puisqu'il élabore une hypothèse pour me priver" du droit de doyenneté, a déclaré sur la radio RTL M. Le Pen, à nouveau candidat, à 80 ans, aux élections européennes de juin.
"Je ne le prends pas du tout comme quelque chose qui me gêne: être considéré par des pleutres comme un empêcheur de danser en rond, c’est plutôt un compliment", a-t-il poursuivi.
"Dans le fond, ces gens-là craignent que, même en me taisant, je sois la statue du commandeur", a-t-il ajouté, ironisant sur le caractère "démocratique" d'un changement de "règles du jeu quand c’est un adversaire qui risque d’en bénéficier".
Un nouveau dérapage du chef du Front national, qui a réitéré en plein hémicycle que les chambres à gaz nazies étaient un "détail" de l'Histoire - propos pour lesquels il a déjà été condamné dans son pays par la justice - avait convaincu les conservateurs et les libéraux de l'écarter en procédant à cette modification du règlement intérieur.
(Source = Le Figaro )
"Je considère d’abord que le Parlement admet que je serai élu, puisqu'il élabore une hypothèse pour me priver" du droit de doyenneté, a déclaré sur la radio RTL M. Le Pen, à nouveau candidat, à 80 ans, aux élections européennes de juin.
"Je ne le prends pas du tout comme quelque chose qui me gêne: être considéré par des pleutres comme un empêcheur de danser en rond, c’est plutôt un compliment", a-t-il poursuivi.
"Dans le fond, ces gens-là craignent que, même en me taisant, je sois la statue du commandeur", a-t-il ajouté, ironisant sur le caractère "démocratique" d'un changement de "règles du jeu quand c’est un adversaire qui risque d’en bénéficier".
Un nouveau dérapage du chef du Front national, qui a réitéré en plein hémicycle que les chambres à gaz nazies étaient un "détail" de l'Histoire - propos pour lesquels il a déjà été condamné dans son pays par la justice - avait convaincu les conservateurs et les libéraux de l'écarter en procédant à cette modification du règlement intérieur.
(Source = Le Figaro )
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