Je suis particulièrement déçu par nombre de voix qui s'élèvent en France pour dire que le port de la burqa ne doit pas susciter de débat. Je ne citerai pas de noms, elles se reconnaîtront.
De gauche ou de droite, ce sont les mêmes qui, il y a quelques années, dénonçaient les risques de développement du communautarisme sur notre territoire - ils ont signé des livres sur le sujet -, les mêmes qui soutenaient Jean-Pierre Chevènement, alors candidat à la présidentielle et érigé en héros de notre modèle républicain, les mêmes qui poussent des cris d'orfraie dès qu'une violation des droits de l'homme est révélée dans le monde.
Aujourd'hui, ces lâches semblent avoir viré leur cuti. Pour eux, s'en prendre à la burqa - ou au niqab -, c'est faire preuve d'intolérance, de racisme, et stigmatiser l'Islam. Ils disent aussi que le port de la burqa n'a rien à voir avec la laïcité. Bref, ils cherchent par tous les moyens à renverser la charge de la preuve pour ridiculiser ceux qui n'admettent pas la présence de cette prison en chiffon en France. Or c'est bien à celles qui la portent - ou à leur compagnon - de nous dire pourquoi. Nous ne sommes pas en Arabie Saoudite, mais en France.
Il n'est pas faux de dire que "la burqa, ce n'est pas un signe religieux, c'est un signe d'asservissement", pour reprendre la phrase de Sarkozy prononcée au Congrès. Mais il est plus juste d'affirmer que c'est précisément au nom de la religion que la burqa est adoptée. Si elle n'apparaît pas dans le Coran, elle est imposée en vertu d'une interprétation de la religion musulmane. Chez nous, elle n'est pas le respect d'une coutume, mais la traduction d'une volonté provocatrice et belliqueuse.
(Source= Blog Figaro )
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