« Depuis cinq ans, ces gamins me font vivre un enfer. Ils ont mis le feu à ma maison, ils ont saccagé ma voiture et ils continuent à me harceler... » Bernard Boulanger, un retraité de 67 ans, n'en peut plus : « Ils vont me faire perdre les pédales ! » Menace à peine voilée : « Je sais qu'il ne faut pas que j'en arrive là, mais ce que je crains aujourd'hui, c'est que ces gamins finissent par me faire perdre tout contrôle... »
Ce résident de Nice-Nord s'estime victime d'un groupe de jeunes qui traînent dans le quartier. Lorsque le différend est né en 2005, ils avaient 14 ans. Aujourd'hui, ils sont majeurs mais pas vraiment plus sages. Leurs provocations n'auraient fait qu'empirer. Jusqu'au 27 mars dernier. Ce jour-là, en fin d'après-midi, un incendie se déclare au 114, boulevard Jean-Behra. Le feu ravage un entrepôt attenant à une maison, celle de Bernard Boulanger, depuis inhabitable.
Le sinistre, particulièrement violent, mobilise une quarantaine de pompiers. Son origine ne fait guère de doute : le feu a été mis intentionnellement.
Le lendemain même des faits, la brigade criminelle de la Sûreté interpelle deux jeunes suspects. En garde à vue, ils reconnaissent leur implication dans l'incendie mais assurent qu'il s'agissait d'un « accident ».
« On va te cramer ! »
« Quinze jours plus tôt, ils m'avaient dit qu'ils allaient me cramer ! », martèle Bernard Boulanger. Ces deux gamins, il ne les connaît que trop bien. Selon lui, ils appartiennent à ces quelques jeunes qui le persécutent depuis des années.
« Tout a commencé en 2005, explique le retraité niçois. Cette année-là, un des jeunes a débarqué dans le quartier où il avait trouvé une petite amie. Et pour se rendre intéressant, il passait son temps à faire des rodéos devant chez moi avec son scooter. À l'époque, ma femme travaillait de nuit. Je suis allé le voir pour lui demander d'arrêter de faire du bruit. C'est là que mes ennuis ont commencé. Depuis, lui et ses copains n'ont pas arrêté de me faire des misères. J'ai été insulté, menacé, ma voiture a été vandalisée jusqu'à ce qu'ils incendient ma maison. Aujourd'hui, je n'ai plus de chez moi et eux... ils sont dehors, encore là à me narguer. Pas plus tard qu'il y a trois jours, ils ont vidé des extincteurs dans ma propriété ! »
Les deux auteurs de l'incendie criminel ont été remis en liberté au bout de 24 heures de garde à vue, en attendant une éventuelle convocation en Justice. La trêve a été bien courte pour Bernard Boulanger. Il a déjà déposé deux nouvelles plaintes depuis, restées lettre morte. « Comme les précédentes », souligne son avocate Me Valérie Bothy qui ne comprend « pas très bien la politique pénale en vigueur à Nice : je m'étonne qu'après 7 plaintes en quatre ans, des menaces de mort, un incendie criminel, on n'a toujours pas trouvé une solution à cette affaire... On attend quoi ? »
Pretty nice post. I simply stumbled upon your weblog and wanted to
RépondreSupprimermention that I've truly loved surfing around your blog posts. In any case I'll be subscribing
for your feed and I'm hoping you write again very soon!
Here is my web site :: ava fx