C'est un peu son leitmotiv : André Gerin ne manque pas une occasion de pourfendre la montée de l'islamisme qui menacerait la République et les cités en particulier. Le député du Rhône n'en est pas à son premier coup d'éclat. Il a exposé sa vision de la banlieue et des dangers qu'y fait peser l'islamisme radical dans un ouvrage, Les Ghettos de la République (éd. Les Quatre Chemins, 2007). Le maire de Vénissieux (Rhône) y stigmatise sa banlieue comme en proie à une "guerre civile" où des "émeutes ont lieu tous les jours", où les bandes y pratiqueraient toutes sortes de trafics et les islamistes un prosélytisme inquiétant.
Dans le même livre, il disait comprendre les propos tenus par Jacques Chirac en juin 1991 à Orléans sur "le bruit et l'odeur" des immigrés : "Il n'avait dit que la vérité." Pour enfoncer le clou, il fait préfacer son ouvrage par le député UMP Eric Raoult, qui a fait de l'insécurité en banlieue son cheval de bataille.
Un an auparavant, il avouait partager les positions de Nicolas Sarkozy sur les émeutes de 2005. Le propos est volontairement outrancier, la rhétorique populiste et les glissements, jugés "sécuritaires" par ses camarades, sont fréquents. En 2005, il avait été jusqu'à inviter dans sa mairie Jacques Cheminade, du mouvement d'extrême droite Solidarité et Progrès.
Pourtant, en tant que maire de Vénissieux, M. Gerin a une pratique plus conciliante. Dés le début des années 1990, il a fait des associations musulmanes des Minguettes ses interlocuteurs privilégiés, y compris les plus raides. Depuis vingt ans, André Gerin a toujours annoncé la construction d'une grande mosquée sans qu'elle ne voie le jour. Les salles de prière clandestines se sont multipliées et le radicalisme musulman des salafistes avec. C'est à Vénissieux, en 2003, qu'a été arrêté l'imam Bouziane expulsé pour ses déclarations sur la lapidation des femmes.
Mais, désormais, M. Gerin n'est plus maire. Un an après sa réélection, l'élu de 63 ans vient de céder sa place à son adjointe, Michèle Picard. Aujourd'hui, il se dit simple député désireux de vouloir "sortir de l'indifférence et de l'aveuglement" face aux dangers du radicalisme musulman. Place du Colonel-Fabien, sa dernière initiative sur la burqa n'a pas été commentée. Voilà longtemps que les "coups" de M. Gerin sont regardés avec gêne à la direction du PCF. C'est pourtant contre elle qu'il concentrera ses efforts. Celui qui s'est présenté en 2008 contre Marie-George Buffet continue sans relâche de l'accuser de vouloir "liquider le parti".
(Source= Le Monde )
Dans le même livre, il disait comprendre les propos tenus par Jacques Chirac en juin 1991 à Orléans sur "le bruit et l'odeur" des immigrés : "Il n'avait dit que la vérité." Pour enfoncer le clou, il fait préfacer son ouvrage par le député UMP Eric Raoult, qui a fait de l'insécurité en banlieue son cheval de bataille.
Un an auparavant, il avouait partager les positions de Nicolas Sarkozy sur les émeutes de 2005. Le propos est volontairement outrancier, la rhétorique populiste et les glissements, jugés "sécuritaires" par ses camarades, sont fréquents. En 2005, il avait été jusqu'à inviter dans sa mairie Jacques Cheminade, du mouvement d'extrême droite Solidarité et Progrès.
Pourtant, en tant que maire de Vénissieux, M. Gerin a une pratique plus conciliante. Dés le début des années 1990, il a fait des associations musulmanes des Minguettes ses interlocuteurs privilégiés, y compris les plus raides. Depuis vingt ans, André Gerin a toujours annoncé la construction d'une grande mosquée sans qu'elle ne voie le jour. Les salles de prière clandestines se sont multipliées et le radicalisme musulman des salafistes avec. C'est à Vénissieux, en 2003, qu'a été arrêté l'imam Bouziane expulsé pour ses déclarations sur la lapidation des femmes.
Mais, désormais, M. Gerin n'est plus maire. Un an après sa réélection, l'élu de 63 ans vient de céder sa place à son adjointe, Michèle Picard. Aujourd'hui, il se dit simple député désireux de vouloir "sortir de l'indifférence et de l'aveuglement" face aux dangers du radicalisme musulman. Place du Colonel-Fabien, sa dernière initiative sur la burqa n'a pas été commentée. Voilà longtemps que les "coups" de M. Gerin sont regardés avec gêne à la direction du PCF. C'est pourtant contre elle qu'il concentrera ses efforts. Celui qui s'est présenté en 2008 contre Marie-George Buffet continue sans relâche de l'accuser de vouloir "liquider le parti".
(Source= Le Monde )
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