Jeudi 9 juillet, dans la soirée, le Conseil régional de Rhône-Alpes devrait approuver en assemblée plénière un rapport qui préconise de « reconnaître, valoriser et promouvoir l’occitan et le francoprovençal, langues régionales de Rhône-Alpes ».
Cette reconnaissance du parler lyonnais immortalisé par Guignol, du gaga stéphanois, ou encore du patois savoyard – autant de déclinaisons du francoprovençal – irritera peut-être les irréductibles défenseurs d’une seule langue française corsetée par l’Académie et garante de l’unité nationale. Elle hérissera aussi sans doute ceux qui craignent que la Région prenne ainsi une coloration folklorique, rurale ou passéiste. Ou à l’inverse, elle ravira les tenants d’un terroir crispé sur ses racines. Qu’importe ! Car entre ces positions extrêmes, se trouve toute une population de rhônalpins plus familiers et attachés qu’il n’y paraît à ces langues régionales. Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, les Rhônalpins « parlent » des traces de francoprovençal ou d’occitan...
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