Dans une communication destinée à informer le public sur l’étendue du problème et la nécessité pour la France de maitriser les flux migratoires, le cabinet d’Eric BESSON nous indique les chiffres noirs, forcément, de l’immigration avec un quasi-record pour l’île de beauté.
Il convient en préalable de préciser que ladite note est rédigée par le service statistique « Immigration » de l’INSEE (aussi appelé « SSM Immigration », le doublement du S est fort judicieux en terme d’impact et de communication), et donc par le département des statistiques, des études et de la documentation (DSED) au ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire ; en outre, cette note tombe à pic quelques jours après l’évacuation de la jungle de calais et la polémique sur la reconduction des Afghans dans leur pays.
Selon la rédactrice de la note "Au 1er janvier 2006, l’INSEE estime à 3,5 millions le nombre d’étrangers résidant en France métropolitaine. Ils représentent alors 5,7 % de la population. Deux étrangers sur cinq sont originaires du Portugal, d’Algérie ou du Maroc ce qui porte la population des ressortissants d’un pays de l’Union européenne à 25 à 1,2 million et celle des ressortissants d’un des trois pays du Maghreb à 1,1 million. Les étrangers sont un peu plus jeunes que les Français : ils ont en moyenne 38,9 ans. Les régions Île-de-France, Rhône-Alpes et Provence Côte-d’Azur restent celles qui abritent le plus d’étrangers : elles en regroupent 60 %".
Pour aller plus loin en reprenant les "vrais" chiffres de l’INSEE, et pour simplifier, sur 61.400.000 de français, 89,9% sont des français de souche, 4,3% sont des français par acquisition de la nationalité (le double de 1946) et 5,8% sont des étrangers (ils représentaient 6% de la population française en 1926, par exemple, ou encore 6,6% en 1936 et 6,5% en 1975) ; on comprend mieux toute l’étendue du problème sans s’en tenir donc au constat du Ministère selon lequel "entre le recensement de 1946 et celui de 1982, cette proportion a augmenté régulièrement pour atteindre 6,8 %, puis a baissé dans les années suivantes", lequel Ministère qui en vient donc à dire, ce qui ne sera évidemment pas accepté par les électeurs de droite à n’en pas douter, que les législations socialistes sur le "droit du sol" ont contribué à la baisse du taux d’immigration et pire que tout que cela a recommencé à grimper une fois que Nicolas SARKOZY fut nommé Ministre de l’intérieur (5,6% en 1999, 5,7 en 2005 et 5,8% en 2006) !
En vérité la seule chose qui baisse quasi-continuellement selon les chiffres de la statistique d’Etat c’est la part des français de naissance alors même que la population elle s’accroit perpétuellement.
Pour ce qui nous intéresse particulièrement, la Corse et sa population d’immigrés, le pourcentage de personnes n’ayant pas la nationalité française dans l’île s’élève à un peu moins de 8% au 1er janvier 2006, soit la deuxième région française au plus haut taux derrière l’Ile-de-France (autre espace insulaire de France métropolitaine diront certain) dans lequel la population immigrée dépasse d’un peu les 12,5%.
L’origine des populations immigrées n’est malheureusement pas ventilée pour notre seule région, il convient de considérer, à notre sens, que la provenance des immigrés dans l’île de beauté est similaire, à celle de l’ensemble des régions française, mais varie profondément suivant l’origine "géographique" ("ethnique" traduit en langage bien pensant) avec dans les premiers en terme de volume de présence les ressortissants des pays du Maghreb et* les européens (Italie et Portugal essentiellement même si la main d’œuvre des pays de l’Est est fort appréciée de certaines entreprises insulaires).
SOURCE (CorsicaNews)
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