Tremblement de terre chez les Petits Chanteurs à la Croix de Bois. Selon un communiqué de presse de ces derniers, l'Etat souhaiterait soumettre la chorale centenaire à l'autorisation préfectorale pour ses activités.
En clair, appliquer la législation sur le travail et payer les enfants comme de vrais artistes. "Par décision du 27 avril, le Préfet de l'Oise n'a donc pas renouvelé l'autorisation donnée aux Petits Chanteurs de se produire en concert. Cette décision risque de signifier l'arrêt définitif d'une oeuvre centenaire" annoncent les Petits Chanteurs.
"Or une telle application du Code du travail perturberait la formation de nos chanteurs, qui sont considérés comme des élèves [du CM1 à la 3ème], et non comme des artistes" déclare au Post Alain Babaud, le vice-président des Chanteurs. "Nous sommes une école, un projet éducatif, pas une entreprise de spectacle, nous possédons ce côté 'mission' qui, en payant les enfants, ne nous correspondrait plus! Ce n'est pas seulement une chorale, c'est une école de vie." rappelle-t-il.
"Si on ne paie pas les enfants, la chorale risque d'être assimilée à du travail d'enfants non déclaré, cela peut aller jusqu'au pénal! Si on ne parvient pas à un accord à l'amiable, alors je vois mal comment on pourra continuer. Et même si on voulait payer, comment le ferait-on?"
"On ne va pas donner de l'argent aux enfants alors qu'on ne pourra plus payer les adultes qui les encadrent, on sera mort avant l'audit qu'il nous est conseillé de faire pour juin. Si on devait payer 75.000€, même si on pouvait, nous sommes contre, notre but est, comme on dit, de 'donner de la joie dans les campagnes' " conclut Alain Babaud sur le Post.
La question que les Petits Chanteurs se posent est "Pourquoi maintenant?"
Pour en savoir plus :
- Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois
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