Avec un point de vente ouvert tous les jours même le dimanche, de 10 heures à 22 heures, la vente de " shit " était en libre-service dans la cité Caffort à Toulouse.
"Etait" puisque les policiers de la brigade des stups sont intervenus mardi dernier, rapporte La Dépêche. Ils ont interpellé 10 personnes et saisi 6 kilos de résine de cannabis et 15 000 euros en liquide.
" Un supermarché du shit " titre La Dépêche en référence aussi aux propos de la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie qui avait déclaré la semaine dernière sur Europe 1: "La Courneuve, c'est un supermarché de la drogue ".
" Un supermarché du shit " titre La Dépêche en référence aussi aux propos de la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie qui avait déclaré la semaine dernière sur Europe 1: "La Courneuve, c'est un supermarché de la drogue ".
Car derrière ce trafic, les policiers ont mis à nu une véritable petite entreprise. Avec environ 100 barrettes vendues par jour, à 30 euros l'unité, le commerce était fructueux. Chiffre d'affaires quotidien : 2 400 à 3000 euros. Devant le Hall du " 20 Caffort ", l'adresse du point de vente, les consommateurs devaient parfois faire la queue, indique La Dépêche.
Il faut dire que les affaires étaient rondement menées et l'organisation bien ficelée. Le soir, une centaine de barrettes était découpée. Le lendemain, le "commercial" se chargeait de les vendre. La drogue était stockée dans une sacoche qui contenait aussi un talkie-walkie. Pourquoi un talkie-walkie ? Pour que les guetteurs puissent prévenir le vendeur de l'arrivée d'une patrouille de police. Autre mission de ces guetteurs : attirer le client. Chaque jour, un des guetteurs parcourait le quartier en scooter pour 30 euros par jour et un plein d'essence.
Rien à côté du chef, un jeune homme de 21 ans, père de famille, qui roulait en Porsche Cayenne ou en voitures de location.
(Sources: La Dépêche, Europe1)
Il faut dire que les affaires étaient rondement menées et l'organisation bien ficelée. Le soir, une centaine de barrettes était découpée. Le lendemain, le "commercial" se chargeait de les vendre. La drogue était stockée dans une sacoche qui contenait aussi un talkie-walkie. Pourquoi un talkie-walkie ? Pour que les guetteurs puissent prévenir le vendeur de l'arrivée d'une patrouille de police. Autre mission de ces guetteurs : attirer le client. Chaque jour, un des guetteurs parcourait le quartier en scooter pour 30 euros par jour et un plein d'essence.
Rien à côté du chef, un jeune homme de 21 ans, père de famille, qui roulait en Porsche Cayenne ou en voitures de location.
(Sources: La Dépêche, Europe1)
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