Les Noirs ou les Arabes ne sont pas les seules victimes de racisme ou de discriminations à l’embauche. Idriss fournit des exemples.
« Sale Arabe », « sale Noir » sont des insultes racistes que nous avons presque tous déjà entendues. Propos à chaque fois inadmissibles. « Sale Blanc », ou « sale Babtou », ça existe aussi, mais j’ai l’impression que nous accordons moins d’importance à ce racisme dirigé contre le visage pâle. J’ai assisté il y a peu à une scène visant un Blanc dans le métro parisien. Ça s’est passé sur la ligne 2, beaucoup de monde se bousculait près des portes. C’était le rush. Petits coups d’épaule : tous les moyens sont bons pour se frayer un chemin et s’offrir un collé-serré avec quelques inconnues. Avec beaucoup de chance, j’avais réussi à me dégoter une place VIP dans les places à quatre, fauteuil en simili.
Soudain, les esprits s’échauffent. J’entends « sale Blanc », mais l’insulte ne provoque aucune réaction chez les voyageurs. A cet instant, je me dis que les Blancs aussi sont victimes de racisme, mais combien parmi eux iront porter plainte ? Si l’insulte avait visé un Africain, un Asiatique, un Arabe, la réaction des personnes présentes dans le wagon, d’une partie d’entre elles, du moins, aurait sûrement été immédiate et virulente à l’encontre de son auteur. Alors que pour « sale Blanc », rien. Cette inertie est peut-être due au sentiment de culpabilité que ressent l’homme blanc face à son passé colonisateur.
Mais c’est oublier le « Françaouis » qui vit dans les cités et qui doit se démener pour s’intégrer dans une communauté qui n’est pas la sienne. Le film « Il était une fois dans l’Oued », avec Julien Courbé, Petit-Blanc plus rebeu que les Rebeus, illustre bien ce phénomène d’identification quasi totale du Blanc des cités à son milieu environnant.
Aujourd’hui, en France, il n’y a pas que les Beurs et les Blacks qui ont le privilège d’être discriminés. Nicolas, 21 ans, dans sa recherche d’entreprises pour un BTS alternance, a été pénalisé à cause de sa couleur trop pâle. Vous avez bien entendu, Nicolas est blanc et de ce fait, il s’est vu refuser un stage de vendeur.
La raison officielle, c’est qu’il « manque de maturité ». Officieusement, rien de tel. Quelques jours plus tard, il apprenait qu’il n’avait pas été accepté à ce fameux stage parce qu’il n’était pas assez bronzé : il n’aurait pas les épaules pour affronter la clientèle exclusivement banlieusarde. C’est pour nous l’occasion de constater que les victimes du racisme ne sont pas que noires ou arabes, mais blanches aussi. Pour une fois que nous sommes tous égaux...
(Source = BondyBlog )
Mais c’est oublier le « Françaouis » qui vit dans les cités et qui doit se démener pour s’intégrer dans une communauté qui n’est pas la sienne. Le film « Il était une fois dans l’Oued », avec Julien Courbé, Petit-Blanc plus rebeu que les Rebeus, illustre bien ce phénomène d’identification quasi totale du Blanc des cités à son milieu environnant.
Aujourd’hui, en France, il n’y a pas que les Beurs et les Blacks qui ont le privilège d’être discriminés. Nicolas, 21 ans, dans sa recherche d’entreprises pour un BTS alternance, a été pénalisé à cause de sa couleur trop pâle. Vous avez bien entendu, Nicolas est blanc et de ce fait, il s’est vu refuser un stage de vendeur.
La raison officielle, c’est qu’il « manque de maturité ». Officieusement, rien de tel. Quelques jours plus tard, il apprenait qu’il n’avait pas été accepté à ce fameux stage parce qu’il n’était pas assez bronzé : il n’aurait pas les épaules pour affronter la clientèle exclusivement banlieusarde. C’est pour nous l’occasion de constater que les victimes du racisme ne sont pas que noires ou arabes, mais blanches aussi. Pour une fois que nous sommes tous égaux...
(Source = BondyBlog )
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