«C'est un véritable désastre ! J'ai jamais vu une chose pareille… » Lucienne Franc n'en revient toujours pas. Varilhoise depuis toujours, cette octogénaire vient presque tous les jours se recueillir et entretenir le caveau familial dans ce petit cimetière de l'avenue des Pyrénées, cernés de vieux murs austères et gris, juste avant le passage à niveau sur la route de Foix. Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, un ou des individus se sont livrés à des dégradations dans tout le cimetière. Vases cassés, fleurs et plantes jetées dans les allées, des socles de tombes de l'ordre de 25 kg descellées ici et là. Des actes qui ont, on s'en doute, semé la consternation chez les familles varilhoises dont les tombes ont été dégradées. Alain Roger, dentiste de son état, a vu l'ornementation funéraire de la tombe de ses beaux-parents littéralement saccagée. Il n'a d'ailleurs pas manqué de prendre des clichés, ce vendredi 8 mai, tout comme d'autres victimes. « C'est un acte indigne mais ce n'est pas la première fois que cela se produit. En 2006, j'avais alerté la municipalité sur des actes de vandalismes et sur des vols. Ce courrier est resté lettre morte ». Françoise Gorse, ancienne conseillère municipale, ne décolère pas et enfonce le clou : « Ça fait 4 ans que ça dure et on ne fait rien. Y'a comme une chape de plomb, surtout ne rien dire ! ça suffit ! C'est inacceptable. Il faut que les gens en parlent et surtout qu'ils portent plainte ! »
Du côté de la gendarmerie, il va de soi que ces actes d'incivilité sont pris au sérieux, inutile de dire qu'une enquête est actuellement menée et que la piste locale est privilégiée. Mais l'entreprise s'avère difficile tant les éléments de preuve sont de l'ordre de l'infinitésimal.
Ceci étant, la nature des actes, qualifiée pénalement de « dégradations légères », relève d'une peine minime, la contravention, et est passible du tribunal de police. De fait, les moyens déployés pour l'enquête diffèrent quelque peu du délit tel que peut l'être une profanation de tombes comme dans l'affaire dite de « Carpentras » et la profanation du cimetière juif qui avait tant défrayé la chronique à l'époque.
Ce qui est sûr, c'est que même s'il n'y a pas délit, on touche au sacré, aux morts et que l'émotion et la consternation suscitées par ses actes dépassent en perception la seule qualification pénale, d'autant que cela fait 4 ans que ça dure…
Un phénomène qui en appelle un autre : la suspicion. Dans un village de 3 000 habitants, certains commencent à regarder « l'autre » avec interrogation : « Et si c'était lui ? »
Témoignage
« Je vais saisir le procureur »
Roselyne Laurent, fleuriste à Varilhes : « Il faut agir!». « Y'en a assez ! » Roselyne Laurent, fleuriste au centre-ville, montre à qui veut bien les regarder les photos du caveau familial et ses jardinières renversées. « Je suis allée porter plainte mais on n' a pas voulu me la prendre. Tout juste une main courante… Mais ça va pas se passer comme ça, je vais saisir le procureur », prévient la fleuriste qui en profite pour relater les cambriolages dont elle a été victime. « Une fois, on m'a volé pour 3 000 euros de plaques funéraires et de bouquets. Je sais qui c'est. J'ai porté plainte ça n'a rien donné. J'en ai même retrouvé sur une tombe à Pamiers ! Y'en a marre il faut agir ! c'est une honte ! »
(Source = La Dépêche)
Du côté de la gendarmerie, il va de soi que ces actes d'incivilité sont pris au sérieux, inutile de dire qu'une enquête est actuellement menée et que la piste locale est privilégiée. Mais l'entreprise s'avère difficile tant les éléments de preuve sont de l'ordre de l'infinitésimal.
Ceci étant, la nature des actes, qualifiée pénalement de « dégradations légères », relève d'une peine minime, la contravention, et est passible du tribunal de police. De fait, les moyens déployés pour l'enquête diffèrent quelque peu du délit tel que peut l'être une profanation de tombes comme dans l'affaire dite de « Carpentras » et la profanation du cimetière juif qui avait tant défrayé la chronique à l'époque.
Ce qui est sûr, c'est que même s'il n'y a pas délit, on touche au sacré, aux morts et que l'émotion et la consternation suscitées par ses actes dépassent en perception la seule qualification pénale, d'autant que cela fait 4 ans que ça dure…
Un phénomène qui en appelle un autre : la suspicion. Dans un village de 3 000 habitants, certains commencent à regarder « l'autre » avec interrogation : « Et si c'était lui ? »
Témoignage
« Je vais saisir le procureur »
Roselyne Laurent, fleuriste à Varilhes : « Il faut agir!». « Y'en a assez ! » Roselyne Laurent, fleuriste au centre-ville, montre à qui veut bien les regarder les photos du caveau familial et ses jardinières renversées. « Je suis allée porter plainte mais on n' a pas voulu me la prendre. Tout juste une main courante… Mais ça va pas se passer comme ça, je vais saisir le procureur », prévient la fleuriste qui en profite pour relater les cambriolages dont elle a été victime. « Une fois, on m'a volé pour 3 000 euros de plaques funéraires et de bouquets. Je sais qui c'est. J'ai porté plainte ça n'a rien donné. J'en ai même retrouvé sur une tombe à Pamiers ! Y'en a marre il faut agir ! c'est une honte ! »
(Source = La Dépêche)
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