
Du côté de la gendarmerie, il va de soi que ces actes d'incivilité sont pris au sérieux, inutile de dire qu'une enquête est actuellement menée et que la piste locale est privilégiée. Mais l'entreprise s'avère difficile tant les éléments de preuve sont de l'ordre de l'infinitésimal.
Ceci étant, la nature des actes, qualifiée pénalement de « dégradations légères », relève d'une peine minime, la contravention, et est passible du tribunal de police. De fait, les moyens déployés pour l'enquête diffèrent quelque peu du délit tel que peut l'être une profanation de tombes comme dans l'affaire dite de « Carpentras » et la profanation du cimetière juif qui avait tant défrayé la chronique à l'époque.
Ce qui est sûr, c'est que même s'il n'y a pas délit, on touche au sacré, aux morts et que l'émotion et la consternation suscitées par ses actes dépassent en perception la seule qualification pénale, d'autant que cela fait 4 ans que ça dure…
Un phénomène qui en appelle un autre : la suspicion. Dans un village de 3 000 habitants, certains commencent à regarder « l'autre » avec interrogation : « Et si c'était lui ? »
Témoignage
« Je vais saisir le procureur »
Roselyne Laurent, fleuriste à Varilhes : « Il faut agir!». « Y'en a assez ! » Roselyne Laurent, fleuriste au centre-ville, montre à qui veut bien les regarder les photos du caveau familial et ses jardinières renversées. « Je suis allée porter plainte mais on n' a pas voulu me la prendre. Tout juste une main courante… Mais ça va pas se passer comme ça, je vais saisir le procureur », prévient la fleuriste qui en profite pour relater les cambriolages dont elle a été victime. « Une fois, on m'a volé pour 3 000 euros de plaques funéraires et de bouquets. Je sais qui c'est. J'ai porté plainte ça n'a rien donné. J'en ai même retrouvé sur une tombe à Pamiers ! Y'en a marre il faut agir ! c'est une honte ! »
(Source = La Dépêche)
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