Mohammed el Idrissi, âgé de 72 ans, était sous le coup d’un arrêté d’expulsion pris par le ministère de l’Intérieur, arrêté qui avait cependant reçu un avis défavorable de la commission départementale d’expulsion (Comex) du Var.
Il a été renvoyé vers le Maroc dans un avion de la compagnie nationale marocaine Royal Air Maroc au départ de Marseille.
A la mi-février, Mohammed el Idrissi, qui officiait depuis sept ans dans une salle de prières du quartier du Pont-du-Las à Toulon, avait dû s’expliquer devant la Comex du Var, à la suite d’un rapport des services de renseignements lui attribuant des discours violents et intégristes, prononcés en arabe, entre novembre 2007 et janvier 2009, contre l’Occident et d’autres religions.
Le ministère de l’Intérieur avait alors pris un arrêté d’expulsion du territoire français.
Mais, au mois de mars, la commission départementale, composée de deux magistrats du tribunal correctionnel de Toulon et d’un magistrat du tribunal administratif, avait émis un avis défavorable à l’arrêté ministériel. Les motivations de la décision des juges n’avaient pas été rendues publiques.
“La commission a considéré que la preuve des faits allégués n’était pas rapportée“, avait alors déclaré à l’AFP Me Marc Oreggia, avocat de l’imam.
Les avis de la Comex sont cependant consultatifs et le ministère peut ne pas les suivre comme dans le cas de l’imam marocain.
A la mi-février, Mohammed el Idrissi, qui officiait depuis sept ans dans une salle de prières du quartier du Pont-du-Las à Toulon, avait dû s’expliquer devant la Comex du Var, à la suite d’un rapport des services de renseignements lui attribuant des discours violents et intégristes, prononcés en arabe, entre novembre 2007 et janvier 2009, contre l’Occident et d’autres religions.
Le ministère de l’Intérieur avait alors pris un arrêté d’expulsion du territoire français.
Mais, au mois de mars, la commission départementale, composée de deux magistrats du tribunal correctionnel de Toulon et d’un magistrat du tribunal administratif, avait émis un avis défavorable à l’arrêté ministériel. Les motivations de la décision des juges n’avaient pas été rendues publiques.
“La commission a considéré que la preuve des faits allégués n’était pas rapportée“, avait alors déclaré à l’AFP Me Marc Oreggia, avocat de l’imam.
Les avis de la Comex sont cependant consultatifs et le ministère peut ne pas les suivre comme dans le cas de l’imam marocain.
(Source= Le Figaro )
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