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mercredi 24 juin 2009

Le nombre de demandeurs d'asile a progressé de 20% en 2008

A l'occasion de la 9e Journée mondiale du réfugié, le 18 juin, le ministère de l'Immigration a publié le bilan de l'accueil des demandeurs d'asile pour l'année 2008. Ces chiffres reprennent ceux du rapport d'activité de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), qui vient d'être mis en ligne après que ses responsables en ont présenté les grandes lignes en avril dernier. Après trois années de baisse prononcée, le nombre de demandeurs d'asile est reparti à la hausse en 2008.

L'Ofpra a ainsi enregistré 42.599 demandes (réexamens et mineurs accompagnants compris), soit une progression de 19,9% par rapport à l'année précédente. Cette hausse est propre à la France et fait à nouveau de notre pays le premier d'Europe, devant le Royaume-Uni (41.215 demandes et -2,7% en 2008), l'Allemagne (28.018 et -7,5%) et la Suède (24.860 et -35,2%). Avec 35.400 premières demandes, la France se situe au troisième rang mondial, pas très loin derrière les Etats-Unis (49.000) et le Canada (37.000). Il est toutefois trop tôt pour dire s'il s'agit d'une hausse conjoncturelle ou d'un mouvement de fond, comme celui qui a vu le nombre de demandes plus que tripler entre le milieu des années 90 et 2004.

L'Ile-de-France concentre 47% des demandes et a vu également sa part dans le total national repartir à la hausse. Viennent ensuite Rhône-Alpes (8%, en baisse), les DOM et collectivités d'outre-mer (6,8%, en forte hausse), Paca (4,5%) et l'Alsace (3,5%). Ces cinq régions concentrent ainsi 70% des demandes, mais certains départements ont également connu l'an dernier une croissance significative du nombre de demandeurs, comme les Pyrénées-Orientales, l'Ille-et-Vilaine, la Mayenne, la Saône-et-Loire et le Gard. En termes de provenance des demandeurs, le premier pays est la Russie (Tchétchénie et nord du Caucase), suivie de l'ensemble Serbie et Kosovo, de la Turquie (kurdes), du Sri Lanka et de la République démocratique du Congo. Le rapport de l'Ofpra confirme également d'autres tendances à l'oeuvre depuis quelques années, comme la féminisation progressive de la demande d'asile, la baisse de la proportion de célibataires et le vieillissement de la population des demandeurs.

Les départements noteront que le nombre de mineurs isolés - du moins ceux connus de l'Ofpra - continue de baisser, avec 410 demandes l'an dernier (10,7%). Ce nombre avait atteint, en 2004, un pic de 1.221 demandes. Contrairement aux adultes, les mineurs isolés sont aux deux tiers originaires d'Afrique. En revanche, le nombre de mineurs accompagnants a fortement progressé l'an dernier (+49%). Enfin, le taux global d'admission a été de 38% en 2008 (le taux d'admission atteignant 82% pour les Irakiens, en raison de l'opération en faveur de l'accueil de certaines minorités menacées) et 11.441 personnes ont ainsi été placées sous la protection de l'Ofpra au cours de l'année. Le délai moyen de traitement des demandes a été de 100 jours, soit un gain de dix jours en deux ans.

Lors de la Journée mondiale, Eric Besson a annoncé la création de 1.000 places supplémentaires en centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada) sur la période 2010-2012. Elles s'ajouteront aux 10.000 places créées en cinq ans, qui ont permis de porter la capacité totale à 21.600 places réparties en 272 centres, auxquels s'ajoutent 28 centres provisoires d'hébergement (CPH) chargés de préparer l'intégration des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Le ministre de l'Immigration a également annoncé la diffusion d'un "Guide du demandeur d'asile", édité en six langues et tiré à 40.000 exemplaires.

(Source= Localtis )

mardi 23 juin 2009

Nette recrudescence de l’immigration illégale au départ du Maghreb

Depuis le début du mois de juin, l’immigration illégale a connu une très nette augmentation du nombre de départs depuis le Maghreb, en particulier vers les côtes espagnoles. Confirmation ce week-end avec l’interception de près d’une dizaine d’embarcations de fortune.
Deux embarcations (au départ du Maroc) ont été interceptées avant même d’avoir toucher les côtes, c’était hier soir, l’une repérée au large de la province de Grenade avec à son bord 37 subsahariens, la deuxième interceptée dans les eaux d’Almeria et qui transportait 16 maghrébins dont une femme enceinte et une personne handicapée. Le bateau – un canot pneumatique – se trouvait en difficulté quand les services de secours sont intervenus.
Ces 53 personnes s’ajoutent aux 8 autres migrants illégaux secourus, samedi soir, toujours au large d’Almeria à bord de 5 embarcations différentes.

Mais au total pour ce seul mois de juin, ce sont plus de 250 personnes qui ont ainsi été interceptées au large ou sur les côtes andalouses. Les services de sécurité espagnole expliquent ce nouveau flux migratoire par l’amélioration des conditions météo qui rend la traversée plus sûre.

Un phénomène également vrai du côté de l’Algérie avec, ces dernières semaines, une nette recrudescence des départs de l’ouest (Oran) vers les côtes espagnoles et l’est (Annaba) vers les côtes italiennes. L’Algérie et l’Italie qui d’ailleurs, selon la presse privée algérienne d’aujourd’hui, négocient actuellement la mise en place de nouvelles mesures pour mieux lutter ensemble contre l’immigration illégale. Il serait notamment question d’organiser des patrouilles maritimes communes.

(Source= Maghrebinfo )

vendredi 12 juin 2009

L' Africain qui lutte contre l'immigration clandestine

Il y a un an, Omar Ba, Sénégalais de 29 ans, racontait son périplevers l'Europe dans dimanche Ouest-France.

Aujourd'hui, il publie un plaidoyer pour décourager les « candidats au suicide atlantique » et supplieles Africains de rester au pays.

L
e visage d'Omar Ba est incroyablement mobile. En une fraction de seconde, il varie du rire enthousiaste à la fermeté de celui d'un homme qui veut convaincre : « J'ai vu trop d'Africains mourir pour un Eldorado qui n'existe pas ! C'est ma responsabilité d'ancien clandestin de le dire. » Plus sérieux, encore : « Je sais que mon message peut être récupéré par des nationalistes. Mais ce n'est pas à eux que je m'adresse. »


« Trop tard ! », c'est déjà fait, commente goguenard, un Internaute de Français de souche. Ce site Internet, où discutent de pseudo-nouveaux idéologues d'extrême droite, a publié une chronique sur le dernier ouvrage du Sénégalais. Omar Ba ignore ces provocations. Il est sévère avec tous les politiciens : les dirigeants africains qu'il accuse d'avoir laissé le sujet de l'immigration aux Européens, les élus de l'Union européenne et leur Pacte signé en octobre qui contient « des clauses inacceptables. »

Omar Ba, à peine 30 ans, parle au nom de l'expérience. Il est né à Touba Beycouck, village de brousse créé en 1914, près de Thiès, pour isoler les lépreux. De la maladie de ses ancêtres, il n'a aucun stigmate, si ce n'est le ressentiment « d'avoir été considéré comme un paria » par les citadins de Dakar.

Ses études ne feront qu'internationaliser ce sentiment d'injustice. « Un de mes professeurs a tracé une grande ligne entre le Nord et le Sud. Nous avions visiblement la malchance de naître dans les pays pauvres. » Omar Ba l'affirme : « L'école publique africaine est une fabrique à clandestins. Les jeunes y sont victimes d'une désinformation qui les amène à considérer l'Occident comme une terre qu'il faut absolument fouler pour réussir sa vie. »

Ce goût de l'Europe s'épanouit dans les familles. « Ce sont elles qui poussent leurs fils sur la route, paient les passeurs. Un véritable système, dénonce-t-il. Les familles brandissent ensuite les sommes reçues d'ailleurs qui témoignent de la 'richesse' de leur rejeton. »

Voilà pourquoi et comment Omar Ba s'est retrouvé à 20 ans, en septembre 2000, dans une pirogue, direction les Canaries. « Les morts déshydratés que l'on jette par-dessus bord pour alléger la barque », « la soif dans le désert », « les passages à tabac de la Gendarmerie royale marocaine », « les fils barbelés électrifiés » des enclaves espagnoles Ceuta et Mellila, l'espoir, toujours, qui le pousse à tenter encore par les côtes libyennes... Le Sénégalais a confié cette odyssée infernale dans un livre témoignage, en 2008. Soif d'Europe a eu un retentissement médiatique, dont il profite aujourd'hui pour décourager « tous les candidats au suicide atlantique. »

« J'ai vu trop d'Africains mourir »

Ses cours de sociologie - à l'École des hautes études de sciences sociales, à Paris - l'aident à structurer un discours nouveau pour démonter l'Eldorado. « Il y a des SDF qui meurent de froid en France, des vieux isolés, des salariés stressés qui prennent des antidépresseurs et plus aucun débouché. Vous, vous le savez, nous indique-t-il. Mais les immigrés qui rentrent en Afrique pour les vacances taisent leurs conditions de vie et les médias, Internet, véhiculent une image fantasmée de l'Occident. »

Selon lui, beaucoup d'immigrés souffrent en silence. Il prend l'exemple de Diaw, arrivé à Paris dans les années 1980. Âgé et fatigué aujourd'hui, il cumule deux boulots et doit vivre « dans une chambre de bonne louée par Emmaüs » pour réussir à envoyer une partie de son salaire au pays. Omar Ba n'hésite pas à qualifier « d'otages » ces immigrés qui « s'endettent sous la pression ».

Son discours ne passe pas toujours. Récemment invité par Africa N°1, la radio des Africains de Paris, le Sénégalais a été pris à partie par un auditeur qui l'accusait de traîtrise à la cause africaine, pour rester poli. D'autres « frères » l'ont aussi jugé « afro-pessimiste ».

C'est pourtant cette « soif d'Afrique » qui le pousse à se faire le relais d'un mouvement amorcé sur son continent. Dix ans après les premières pirogues, des mères, qui ont perdu un fils en mer, luttent maintenant contre ce fléau. C'est le cas de Yaye Bayam Diouf, cette Sénégalaise qui s'était écroulée en pleurs dans les bras de Ségolène Royal, en 2006. Elle a motivé, depuis, 375 femmes en deuil. Au Cameroun, c'est le musicien Donny Elwood qui interpelle la jeunesse avec son association Pygmoïd. Au Burkina-Faso, Miriam Samaké Téné tente de fédérer ce combat avec Replic, le Réseau panafricain de lutte contre l'immigration clandestine.

Cette Burkinabé mise « sur une jeunesse qui veut que son continent devienne un exemple de réussite dans le monde ». Comme Omar Ba, qui, sa thèse sur les normes éducatives en poche, rêve de rentrer au pays « pour travailler à de nouveaux programmes scolaires. » Un vieux dictateur est mort, une jeunesse se met en marche. Bientôt, tukki cii yoon, « voyager légalement » comme les Occidentaux (en wolof) sera possible.

(Source= Ouest France )

lundi 1 juin 2009

Un "Sale singe !" qui ne passe pas

La France ? Il l'aime encore, mais Makam Traoré pense la quitter. Juste un temps, le temps d'oublier qu'il n'est pas un "sale singe", un "sale Nègre". Partir loin de son HLM de Chambéry (Savoie) pour retourner au bled, à Diataya, au Mali. Là-bas, sous le ciel de ses ancêtres, la "misère" adoucira, pense-t-il, sa douleur, celle qui le ronge jusqu'au plus profond de son ADN, celle qui l'empêche de dormir. Depuis cent vingt-huit jours, l'insomnie est devenue sa nouvelle compagne.

Depuis qu'un autre joueur lui a "craché" à la figure "sale singe", "sale Nègre", le 25 janvier, lors d'un match de football de 2e division départementale dans l'Ain, Makam Traoré, 32 ans, n'arrive pas à se relever. Ce dimanche-là, le capitaine de l'équipe de Rossillon, qui compte, entre autres, sept Africains et deux Russes, se déplaçait à Lagnieu devant une trentaine de spectateurs.

85e minute, 5 à 0 pour Lagnieu. Makam signale une faute à l'arbitre. Des personnes dans le public lancent : "Sale Nègre, ferme ta gueule ! Tu te crois où ?" Puis le capitaine jure qu'un joueur de Lagnieu, le numéro 13, lui aurait lâché : "Va doucement, on en a mis cinq dans votre cul, sale Nègre, t'as rien à dire, sale singe !"

L'arbitre, qui a entendu les insultes, décide d'arrêter la rencontre - fait extrêmement rare. Makam pleure, "pète un plomb", secoue des grillages de rage avant d'aller porter plainte. Quelques semaines plus tard, le numéro 13 de Lagnieu, Maxence Cavalcante, 23 ans, est convoqué à la gendarmerie : il nie, mais, après une nuit en garde à vue, il avoue, s'excuse. Il a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Belley (Ain) pour injure à caractère raciste : c'est la première fois en France qu'un joueur se fait juger pour ces faits-là. Le procès s'est déroulé le 5 mai, et une peine d'emprisonnement de six mois avec sursis a été requise. Le décision devrait être rendue mardi 2 juin.

"Et, depuis le procès, Makam ne va pas mieux", soupire sa conjointe, Kristel Favre-Rochey, 28 ans. "C'est dur. C'est la première fois que je le vois comme ça", poursuit-elle. Dans le passé, Makam ne s'était jamais fait insulter de cette manière, juste un harcèlement de la police, des contrôles incessants, des regards dans les rues de Chambéry quand le couple les arpente. "Je ne sais pas m'y prendre. On ne m'a jamais traitée de "sale Blanche"", raconte, démunie, Kristel.

Depuis ce dimanche 25 janvier, Makam est détruit. Les huit jours d'arrêt maladie pour "syndrome dépressif" ne l'ont pas apaisé. "Je me sens sale, souffle-t-il, C'est comme si on m'avait violé : j'ai honte. Je n'ai plus envie de sortir avec ma famille." Il l'a fait, il y a quelques semaines. Dans une foire, il s'est acheté un... gorille en peluche et s'est baladé en ville avec. "Ben quoi ?, lance Makam. Il fallait bien montrer aux gens que je ne suis qu'un singe." Il s'arrête. Silence : "Un singe et pas un Français !" La France ? Il l'aime encore, mais il en est "dégoûté". Makam se demande s'il ne va pas renoncer à sa nationalité acquise en 2003 après dix ans de vie dans les Alpes.

Au procès, cet agent d'entretien, délégué syndical Force ouvrière, a voulu déchirer sa carte nationale, mais son avocat l'avait gardée dans sa poche. Alors il lui a demandé s'il pouvait changer son nom en... "sale négro". Le footballeur a tenté d'apporter au tribunal sa peluche, son amie l'en a dissuadé. Makam est tout de même venu vêtu d'une chemise et d'un pantalon aux couleurs de l'Afrique.

"Grossir le trait est une réponse à l'agression, explique Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN). Ce "repli identitaire" est malheureusement une manière de se défendre." Pour Joëlle Bordet, psychosociologue, "il faut prendre en compte la fonction symbolique du terrain de foot, explique-t-elle. C'est une scène sociale où les joueurs doivent partager des valeurs, où toutes les défenses tombent, même là, on se fait rattraper." Pour cette spécialiste des préjugés, "le sport est le révélateur des rapports sociaux dans un pays de plus en plus violent et raciste".

Makam cherche des soutiens. Il a pu compter sur La Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) - partie civile au procès - qui l'a pris en charge. Du côté de sa famille aussi, mais pas de son père, enragé par son action en justice. "Tu peux pas combattre les Blancs, ils sont chez eux !", lui a-t-il lancé. "C'est chez nous ici. Faut arrêter de subir !", a-t-il riposté. Alors, pour le réconfort, il cherche à partager sa souffrance avec d'autres footballeurs qui ont subi des insultes. Il a envoyé, il y a une dizaine de jours, un courriel à la Fondation Lilian Thuram Education contre le racisme. Touché par sa souffrance, l'ancien défenseur des Bleus l'a appelé le 26 mai. "Il ne va pas bien", dit-il. Ils vont bientôt se rencontrer...

Makam veut créer une association pour que les joueurs insultés ne se retrouvent pas seuls. Il songe à abandonner le football. Ses coéquipiers africains, eux, larguent l'équipe. "Je les comprends, c'est tous les dimanches la même chose, s'attriste Myriam Maraud, la présidente du club de Rossillon. C'est lamentable d'en arriver là." Lamentable ? Le 17 mai, Rossillon devait recevoir pour le dernier match de la saison... Lagnieu. Le match retour. Mais Lagnieu n'est pas venu...

(Source= Le Monde )

vendredi 1 mai 2009

La France expulse un imam vers le Maroc...

Mohammed el Idrissi, âgé de 72 ans, était sous le coup d’un arrêté d’expulsion pris par le ministère de l’Intérieur, arrêté qui avait cependant reçu un avis défavorable de la commission départementale d’expulsion (Comex) du Var.
Il a été renvoyé vers le Maroc dans un avion de la compagnie nationale marocaine Royal Air Maroc au départ de Marseille.

A la mi-février, Mohammed el Idrissi, qui officiait depuis sept ans dans une salle de prières du quartier du Pont-du-Las à Toulon, avait dû s’expliquer devant la Comex du Var, à la suite d’un rapport des services de renseignements lui attribuant des discours violents et intégristes, prononcés en arabe, entre novembre 2007 et janvier 2009, contre l’Occident et d’autres religions.

Le ministère de l’Intérieur avait alors pris un arrêté d’expulsion du territoire français.

Mais, au mois de mars, la commission départementale, composée de deux magistrats du tribunal correctionnel de Toulon et d’un magistrat du tribunal administratif, avait émis un avis défavorable à l’arrêté ministériel. Les motivations de la décision des juges n’avaient pas été rendues publiques.

“La commission a considéré que la preuve des faits allégués n’était pas rapportée“, avait alors déclaré à l’AFP Me Marc Oreggia, avocat de l’imam.

Les avis de la Comex sont cependant consultatifs et le ministère peut ne pas les suivre comme dans le cas de l’imam marocain.

(Source= Le Figaro )
 
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