Députés sortants : sept élus siégeant parmi les non inscrits.
Européennes 2004 : 9,81%.
Présidentielle 2007 : 10,44% (Jean-Marie Le Pen).
C’est quitte ou double pour le Front national. Le mouvement de Jean-Marie Le Pen qui traverse depuis bientôt deux ans une crise politique et financière doit faire la preuve qu’il est encore capable d’incarner le vote protestataire à droite, une place que lui dispute Philippe de Villiers.
Dans ce contexte, le parti de Jean-Marie Le Pen s’est fixé un objectif prudent : avoir autant d’élus que de sortants. Il compte sur la crise économique et le vote sanction pour reconquérir un électorat qui avait été séduit en 2007 par Nicolas Sarkozy.
À 80 ans, le leader du FN, qui en cas d’élection dimanche sera le doyen du Parlement européen, a donc axé sa campagne contre "l’euromondialisme", accusé le président de la République de "mensonges" sur l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et prôné un retour au protectionnisme. Peu audible, le FN a pâti durant la fin de la campagne de l’accent mis récemment sur ses thématiques traditionnelles, la sécurité et l’immigration, par le chef de l’État.
Européennes 2004 : 9,81%.
Présidentielle 2007 : 10,44% (Jean-Marie Le Pen).
C’est quitte ou double pour le Front national. Le mouvement de Jean-Marie Le Pen qui traverse depuis bientôt deux ans une crise politique et financière doit faire la preuve qu’il est encore capable d’incarner le vote protestataire à droite, une place que lui dispute Philippe de Villiers.
Dans ce contexte, le parti de Jean-Marie Le Pen s’est fixé un objectif prudent : avoir autant d’élus que de sortants. Il compte sur la crise économique et le vote sanction pour reconquérir un électorat qui avait été séduit en 2007 par Nicolas Sarkozy.
À 80 ans, le leader du FN, qui en cas d’élection dimanche sera le doyen du Parlement européen, a donc axé sa campagne contre "l’euromondialisme", accusé le président de la République de "mensonges" sur l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et prôné un retour au protectionnisme. Peu audible, le FN a pâti durant la fin de la campagne de l’accent mis récemment sur ses thématiques traditionnelles, la sécurité et l’immigration, par le chef de l’État.
Marine Le Pen fait un pari
La fille du président du FN sait qu’elle joue gros lors de ce scrutin. Tête de liste dans le Nord-Ouest, elle entend bien s’appuyer sur un succès électoral pour imposer sa légitimité face à Bruno Gollnisch dans la bataille pour la succession de son père en 2011.
Entrée en campagne dès le mois de janvier, elle laboure pour cela les terres nordistes, durement frappées par la crise, et où elle a choisi de s’implanter en 2007. D’autant qu’une autre échéance électorale l’attend : les municipales du 28 juin et 5 juillet à Hénin-Beaumont où le maire socialiste, Gérard Dalongeville a été suspendu après avoir été mis en cause dans une affaire de détournement de fonds.
(Source= La Croix )
Entrée en campagne dès le mois de janvier, elle laboure pour cela les terres nordistes, durement frappées par la crise, et où elle a choisi de s’implanter en 2007. D’autant qu’une autre échéance électorale l’attend : les municipales du 28 juin et 5 juillet à Hénin-Beaumont où le maire socialiste, Gérard Dalongeville a été suspendu après avoir été mis en cause dans une affaire de détournement de fonds.
(Source= La Croix )
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