Des voitures brûlées, un distributeur pillé, la mairie caillassée, les Ulis, dans l'Essonne, ont connu une nouvelle nuit de violence mardi. Ces débordements sont liés, à l'interpellation d'Ossama, jeudi dernier à la gare de Massy, qui a fini à l'hôpital, dans le coma. Le parquet a ouvert une enquête le 29 mai pour "blessures involontaires", confiée à la Sûreté départementale, qui enquête également sur les violences de lundi soir pour déterminer les conditions dans lesquelles a eu lieu cette chute, selon le procureur d'Evry.
--------------------------------------------------------------------------------------
reportages audio
http://media.rtl.fr/online/sound/2009/0604/5244155_Les-jeunes-ne-veulent-pas-laisser-passer-ce-qu-ils-estiment-etre-une-bavure.mp3
http://media.rtl.fr/online/sound/2009/0604/5244124_Maud-Ollivier-maire-socialiste-des-Ulis-Un-trop-banal-emballement.mp3
--------------------------------------------------------------------------------------
Ivre et menotté, ce jeune de 21 ans aurait donné un coup de pied à une fonctionnaire. Perdant l'équilibre, sa tête aurait heurté un muret. Son état, stationnaire selon la police, s'est dégradé selon la famille. Il est sorti du coma au cours de la nuit du 28 au 29 mai. Une infection pulmonaire a été diagnostiquée à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Mais selon les jeunes, des témoins présents au moment de l'interpellation auraient affirmé qu'Ossama a été bousculé par les policiers.
Parce qu'ils sont en colère, des jeunes, persuadés qu'Ossama va mourir à cause de la police, ont voulu "se faire entendre". Des collégiens d'à peine 14 ans, haineux, réclamaient vengeance. Le matin, un policier en réunion au collège a été violemment pris à partie et a dû faire appel à des collègues. « On a tenté de parler aux jeunes, raconte Idriss, un habitant âgé 31 ans. Mais il n'y a rien à faire.
Selon le procureur, la police a affirmé avoir vu une personne manipuler une arme d'épaule qui aurait tiré. Il convient toutefois de rester prudent eu égard à la confusion dans laquelle les faits ses ont déroulés, a ajouté le magistrat. Aucune preuve pour l'heure.La police évoque une "suspicion" de tir essuyé par la police. Un tir aurait été vu et entendu, mais aucun projectile n'ayant été retrouvé. Cinq hommes de 18 à 23 ans ont été placés en garde à vue pour participation à un attroupement armé, dans la nuit de lundi à mardi.
La nuit de mardi à mercredi a été plus calme : 5 véhicules brûlés à des endroits différents de la ville. La mairie a relayé l'appel au calme lancé par la famille d'Ossama.
Parce qu'ils sont en colère, des jeunes, persuadés qu'Ossama va mourir à cause de la police, ont voulu "se faire entendre". Des collégiens d'à peine 14 ans, haineux, réclamaient vengeance. Le matin, un policier en réunion au collège a été violemment pris à partie et a dû faire appel à des collègues. « On a tenté de parler aux jeunes, raconte Idriss, un habitant âgé 31 ans. Mais il n'y a rien à faire.
Selon le procureur, la police a affirmé avoir vu une personne manipuler une arme d'épaule qui aurait tiré. Il convient toutefois de rester prudent eu égard à la confusion dans laquelle les faits ses ont déroulés, a ajouté le magistrat. Aucune preuve pour l'heure.La police évoque une "suspicion" de tir essuyé par la police. Un tir aurait été vu et entendu, mais aucun projectile n'ayant été retrouvé. Cinq hommes de 18 à 23 ans ont été placés en garde à vue pour participation à un attroupement armé, dans la nuit de lundi à mardi.
La nuit de mardi à mercredi a été plus calme : 5 véhicules brûlés à des endroits différents de la ville. La mairie a relayé l'appel au calme lancé par la famille d'Ossama.
(Source= RTL )
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire