Les dix participants à ce premier rassemblement, parmi lesquels l'avocat et élu indépendantiste Jean-Guy Talamoni, comparaîtront d'ailleurs mercredi devant la cour d'appel de Bastia pour répondre de ces faits. Ils avaient écopé en première instance de 500 euros d'amende chacun. Ils encourent des peines maximales d'un an de prison et 15.000 euros d'amende pour "violation de domicile avec voie de fait".
Critiqué pour le limogeage controversé de M. Rossi, Nicolas Sarkozy avait déclaré à l'époque que "quand il y a une erreur, il est normal que le responsable assume cette erreur". Evoquant Christian Clavier, il avait ajouté: "Le fait d'être mon ami ne doit pas faire qu'on a moins de droits".
Lundi, une petite centaine de militants de l'organisation indépendantiste Corsica Libera a répondu sous un temps maussade à l'invitation à manifester dans le calme. En début d'après-midi, les militants se sont donc rendus sur la plage de Punta d'Oru, à quelques centaines de mètres de la villa de l'acteur.
Après avoir dénoncé face a la presse "la spoliation dont sont victimes les Corses sur leur terre" ainsi que le "scandale de la spéculation dont les Corses sont les premières victimes", les manifestants se sont dispersés. Un service d'ordre important avait été déployé par la gendarmerie non loin du lieu du rassemblement, avec une dizaine de fourgons de gendarmes mobiles prêts à intervenir.
(Source= Yahoo )
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