L'association musulmane de l'Union de Sin-le-Noble espère ouvrir une grande mosquée d'ici 2011. Un bâtiment englobé dans le projet du Raquet.
C'est un chantier très ambitieux qui va bien au-delà des espérances des musulmans du Douaisis. L'association musulmane de l'Union (AMU) de Sin-le-Noble défend le projet d'une mosquée. Cette mosquée s'inscrit dans le cadre du projet du Raquet qui consiste en l'aménagement d'une zone économique et d'un quartier écologique. Il s'agit d'un des projets urbanistiques les plus importants portés par la Communauté d'agglomération du Douaisis (CAD).
Imam francophone
Créée en 2005, l'AMU revendique près de 1000 fidèles « sans distinction de nationalités » s'empresse de préciser Yves Bottiaux, secrétaire de l'association. Lui-même symbolise l'esprit d'ouverture de cette association. De souche française, instituteur de métier, il a décidé de se convertir à l'islam depuis plusieurs années.
Convertis, arabes d'origine marocaine ou algérienne, l'AMU semble s'inscrire au-delà des communautés. Autre particularité de cette association, ses membres souhaitent favoriser un islam de France. Elle ne veut pas, comme tant d'autres mosquées en France, faire appel à des pays étrangers pour financer la construction d'une mosquée ou le salaire d'un imam. « Nous souhaitons un imam francophone, explique Yves Bottiaux. Il est important qu'il s'exprime en arabe mais aussi en français pour que tout le monde puisse comprendre. »
Au total, l'association estime à quelque 4 millions d'euros le budget de construction de cette mosquée prévue sur deux niveaux. Grâce aux dons de la communauté et les appels à la générosité de la population, elle espère lever 1 million d'euros pour financer la première tranche du projet qui consiste à l'édification d'une salle de prière sur deux niveaux capables d'accueillir 1500 fidèles.
Le projet prévoit à terme la construction d'un minaret mais aussi d'une médiathèque, d'un institut et de salles polyvalentes. Des espaces parmi lesquels un salon de thé permettront d'assurer les frais de fonctionnement. « Nous ne voulons pas faire de cet édifice un lieu uniquement cultuel mais bien un lieu culturel, assure Yves Bottiaux. Ce projet de mosquée à Sin-le-Noble remonte à près de 15 ans. Mais le projet est tombé à l'eau, je pense que les mentalités n'étaient pas prêtes. » L'AMU a d'ailleurs été créée en 2005 pour porter ce nouveau de projet. Une association dynamique qui ne cesse d'organiser des conférences tous les deux mois à destination des jeunes.
Le Douaisis compte actuellement sept mosquées. Elles se situent à Flers, Dechy ou Waziers. Elles sont plutôt modestes et s'intègrent parfaitement dans le paysage. Ce projet de grande mosquée tranche donc avec le patrimoine actuel. « A Sin, les musulmans n'ont aucun lieu pour prier. Alors ils prient chez eux », explique un autre membre de l'association qui souhaite préserver son anonymat.
Soutenu par l'ancien maire de Sin, Christiane Pezin et de l'ancien président de la Communauté d'agglomération du Douaisis, Jean-Jacques Delille, l'association espère ouvrir la salle de prière en 2011. L'association reste pour autant tributaire de la collectivité locale dans son projet d'éco-quartier et de zone d'activité qui a vocation à n'accueillir que des bâtiments respectant des critères écologiques. Cette dimension a d'ailleurs été prise en compte par l'architecte qui a conçu les plans de cette future grande mosquée. Une mosquée écolo en quelque sorte.
La CAD réserve son avis
Christian Poiret va se pencher sur le projet
« Le projet de mosquée fait partie des nombreux autres projets dans le cadre de l'éco-quartier du Raquet ». A la Communauté d'agglomération du Douaisis (CAD), le projet de la mosquée de Sin-le-Noble suscite des réserves. La CAD possède la maîtrise d'ouvrage dans ce projet du Raquet. Elle aura son mot à dire concernant ce nouvel édifice.
A ce jour, le nouveau président, Christian Poiret, n'a pas encore ouvert le dossier. D'ores et déjà, plusieurs techniciens de la collectivité locale ont eu accès à l'avant-projet de cette mosquée. Mais le dossier n'a jamais été évoqué entre élus, ni au bureau communautaire. Ce mosquée doit, quoiqu'il en soit, respecter les nouvelles exigences environnementales. Les musulmans de Sin-le-Noble vont donc devoir se montrer patients.
Imam francophone
Créée en 2005, l'AMU revendique près de 1000 fidèles « sans distinction de nationalités » s'empresse de préciser Yves Bottiaux, secrétaire de l'association. Lui-même symbolise l'esprit d'ouverture de cette association. De souche française, instituteur de métier, il a décidé de se convertir à l'islam depuis plusieurs années.
Convertis, arabes d'origine marocaine ou algérienne, l'AMU semble s'inscrire au-delà des communautés. Autre particularité de cette association, ses membres souhaitent favoriser un islam de France. Elle ne veut pas, comme tant d'autres mosquées en France, faire appel à des pays étrangers pour financer la construction d'une mosquée ou le salaire d'un imam. « Nous souhaitons un imam francophone, explique Yves Bottiaux. Il est important qu'il s'exprime en arabe mais aussi en français pour que tout le monde puisse comprendre. »
Au total, l'association estime à quelque 4 millions d'euros le budget de construction de cette mosquée prévue sur deux niveaux. Grâce aux dons de la communauté et les appels à la générosité de la population, elle espère lever 1 million d'euros pour financer la première tranche du projet qui consiste à l'édification d'une salle de prière sur deux niveaux capables d'accueillir 1500 fidèles.
Le projet prévoit à terme la construction d'un minaret mais aussi d'une médiathèque, d'un institut et de salles polyvalentes. Des espaces parmi lesquels un salon de thé permettront d'assurer les frais de fonctionnement. « Nous ne voulons pas faire de cet édifice un lieu uniquement cultuel mais bien un lieu culturel, assure Yves Bottiaux. Ce projet de mosquée à Sin-le-Noble remonte à près de 15 ans. Mais le projet est tombé à l'eau, je pense que les mentalités n'étaient pas prêtes. » L'AMU a d'ailleurs été créée en 2005 pour porter ce nouveau de projet. Une association dynamique qui ne cesse d'organiser des conférences tous les deux mois à destination des jeunes.
Le Douaisis compte actuellement sept mosquées. Elles se situent à Flers, Dechy ou Waziers. Elles sont plutôt modestes et s'intègrent parfaitement dans le paysage. Ce projet de grande mosquée tranche donc avec le patrimoine actuel. « A Sin, les musulmans n'ont aucun lieu pour prier. Alors ils prient chez eux », explique un autre membre de l'association qui souhaite préserver son anonymat.
Soutenu par l'ancien maire de Sin, Christiane Pezin et de l'ancien président de la Communauté d'agglomération du Douaisis, Jean-Jacques Delille, l'association espère ouvrir la salle de prière en 2011. L'association reste pour autant tributaire de la collectivité locale dans son projet d'éco-quartier et de zone d'activité qui a vocation à n'accueillir que des bâtiments respectant des critères écologiques. Cette dimension a d'ailleurs été prise en compte par l'architecte qui a conçu les plans de cette future grande mosquée. Une mosquée écolo en quelque sorte.
La CAD réserve son avis
Christian Poiret va se pencher sur le projet
« Le projet de mosquée fait partie des nombreux autres projets dans le cadre de l'éco-quartier du Raquet ». A la Communauté d'agglomération du Douaisis (CAD), le projet de la mosquée de Sin-le-Noble suscite des réserves. La CAD possède la maîtrise d'ouvrage dans ce projet du Raquet. Elle aura son mot à dire concernant ce nouvel édifice.
A ce jour, le nouveau président, Christian Poiret, n'a pas encore ouvert le dossier. D'ores et déjà, plusieurs techniciens de la collectivité locale ont eu accès à l'avant-projet de cette mosquée. Mais le dossier n'a jamais été évoqué entre élus, ni au bureau communautaire. Ce mosquée doit, quoiqu'il en soit, respecter les nouvelles exigences environnementales. Les musulmans de Sin-le-Noble vont donc devoir se montrer patients.
(Source= lobservateurdudouaisis )
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