Le long de la route départementale D190, les intrus ont déferlé au même endroit qu’en octobre dernier, à quelques mètres des premières habitations de Triel-sur-Seine (photo). A Carrières-sous-Poissy, le maire, Eddie Aït, a rencontré le chef des nomades afin de demander aux gitans qu’ils respectent l’ordre public et les règles d’hygiène et de sécurité. « Les familles devront s’acquitter d’une participation financière pour la consommation d’eau et le ramassage des ordures », assure le maire dans l’édition du 28 mai du Parisien.
Qu’en sera-t-il à Triel-sur-Seine ? Car Novopress a enquêté sur place. Directement depuis le campement sauvage, un long tuyau, branché sur une borne à incendie, vient pomper allègrement l’eau à l’entrée de cette petite commune de 11 000 âmes. Aux dernières nouvelles, les Triellois, eux, n’ont toujours pas l’autorisation de faire de tels branchements sauvages pour prendre des douches, nettoyer leur linge ou faire la vaisselle ! A l’heure où les pouvoirs publics sensibilisent l’opinion publique contre le gaspillage de l’eau, force est de constater que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en France….
Au micro d’Emilie Cassel pour Novopress, Jean Rafton, adjoint au maire de Triel sur Seine, parle de “voleurs professionnels” et dénonce le manque de réaction des pouvoirs publics.
(Source= NOVOPRESS )
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