
« Dans tous les pays du continent noir, note l’économiste Ravinder Rena, de l’Institut érythréen de technologie, le capital humain est plus nécessaire au développement que le capital financier car seul le premier peut être transformé en véritable développement. Si nous ne changeons pas de stratégie, nous aurons beau envoyer tout l’argent du monde, l’Afrique restera pauvre (1). » Plus de 300 milliards de dollars (190 milliards d’euros) sont expédiés chaque année dans leurs pays d’origine par les deux cents millions de migrants de la planète ! Quelque 20 milliards de dollars (12,5 milliards d’euros) proviennent des travailleurs migrants africains (2). Les transferts financiers — en anglais remittances — vers le continent ont augmenté de 55 % depuis le début du XXIe siècle.
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