Parce que l'Algérie jouait hier soir contre l'Egypte sa qualification pour les championnats du monde de football, il y avait en France de nombreux rassemblements "patriotiques", où l'on ne voyait que le drapeau algérien. Et ceux qui l'agitaient n'étaient pas des Algériens de soixante ans venus travailler en France c'était leurs enfants et même plutôt leurs petits-enfants, nés en France, élevés en France, Français...
Comment ne pas voir dans cet attachement névrotique au drapeau du pays qui fut celui des ancêtres un refus de celui de la France et donc un refus de ses valeurs ?
Parce que l'Algérie a perdu lors du match de foot l'opposant à l'Egypte, des bateaux ont brûlé à Marseille, du mobilier urbain y a été dégradé, des vitrines ont été cassées à Lyon et des passants agressés (voir les photos dans les commentaires numéro six et huit d'un des lecteurs de ce blog sous le post de vendredi dernier).
Comment ne pas voir dans ces déferlements haineux et violents le refus de la France et donc un refus de ses valeurs, ceux de la tolérance et de l'esprit de progrès ? Comment ne pas voir dans cette barbarie le désir de montrer sa force à toute occasion afin de mieux imposer par la peur, voire par la terreur un mode de vie, un mode de pensée aux antipodes de celui qui est le nôtre depuis 1789 ?
Combien de temps nos politiques vont-ils accepter ces déferlements et ces émeutes qui ont pour résultat que le Français moyen a peur, voit cramer sa voiture, (et augmenter ses assurances) se dégrader son environnement, s'aggraver le sentiment d'insécurité, augmenter les impôts pour réparer les dégâts commis sur les biens publics et se sentir de plus en plus en territoire ennemi dans son propre pays ?
Comment ne pas voir dans ces déferlements haineux et violents le refus de la France et donc un refus de ses valeurs, ceux de la tolérance et de l'esprit de progrès ? Comment ne pas voir dans cette barbarie le désir de montrer sa force à toute occasion afin de mieux imposer par la peur, voire par la terreur un mode de vie, un mode de pensée aux antipodes de celui qui est le nôtre depuis 1789 ?
Combien de temps nos politiques vont-ils accepter ces déferlements et ces émeutes qui ont pour résultat que le Français moyen a peur, voit cramer sa voiture, (et augmenter ses assurances) se dégrader son environnement, s'aggraver le sentiment d'insécurité, augmenter les impôts pour réparer les dégâts commis sur les biens publics et se sentir de plus en plus en territoire ennemi dans son propre pays ?
Je me souviens qu'en 1998, j'étais dans un camping en Italie lors de la finale de la coupe du monde ; de nombreux Français se trouvaient dans ce camping, et la joie cocardière a pris la forme très osée d'un rassemblement silencieux -ponctué néanmoins de quelques cris à chaque but- des amateurs de foot devant l'écran de télé de l'un des campeurs. Pas de drapeau brandi. Pas de hurlements. Pas d'occupation de la place publique. Et je n'ai quant à moi appris la victoire française que le lendemain, par les félicitations d'un restaurateur italien... Les Français avaient bu une bouteille de champagne et étaient allés se coucher tranquillement, ils n'avaient même pas mis le feu aux voitures des Italiens, ils n'avaient même pas fait couler les bateaux sur le lac de Côme. Etonnant, non ?
Quelque chose est pourri en cette République française.
Et qu'on ne vienne pas me chanter les difficultés de l'intégration, les ghettos, la discrimination à l'embauche et tutti quanti. C'est trop facile. Ce serait surtout parfaitement dégueulasse pour tous ces gens qui, partout, Français de souche ou immigrés, du Maghreb, d'Europe de l'Est ou d'ailleurs, bossent et respectent la collectivité qui, parce que nos politiques nous ont vendus à Bruxelles et à l'OMC, a de moins en moins de choses à leur donner, et notamment du travail. On peut, on pourrait peut-être comprendre que tous les sans-grades, tous ceux qui vivent avec moins que rien, tous ceux qui ne peuvent plus se soigner se révoltent. S'ils le faisaient, croyez-vous qu'ils défileraient derrière un drapeau étranger, et qui plus est derrière le drapeau d'un pays qui ne brille ni par sa politique économique, ni par la défense des droits de l'homme (et que dire du droit des femmes), ni par les minima sociaux distribués à la population ? Ceci expliquant cela, c'est sans doute pour cela que l'Algérie est, encore et toujours, une terre d'émigration... Quel paradoxe que de voir un pays que l'on fuit donné comme un contre-exemple aux Français !!!! Je crains bien, hélas, que le seul bien que puisse revendiquer l'Algérie, aux yeux des manifestants délinquants, soit d'être un pays musulman...
Mais il n'y a toujours aucune urgence pour nos politiques et notre gouvernement ne voit aucun problème à accepter l'entrée en France de cheikhs séoudiens wahhabbites, de partisans du Hamas et, tout récemment, de Hari Ramadan... ce grand démocrate adepte de la tolérance...
Parce que l'Algérie a perdu lors du match de foot l'opposant à l'Egypte, des bateaux ont brûlé à Marseille, du mobilier urbain y a été dégradé, des vitrines ont été cassées à Lyon et des passants agressés (voir les photos dans les commentaires numéro six et huit d'un des lecteurs de ce blog sous le post de vendredi dernier).
Comment ne pas voir dans ces déferlements haineux et violents le refus de la France et donc un refus de ses valeurs, ceux de la tolérance et de l'esprit de progrès ? Comment ne pas voir dans cette barbarie le désir de montrer sa force à toute occasion afin de mieux imposer par la peur, voire par la terreur un mode de vie, un mode de pensée aux antipodes de celui qui est le nôtre depuis 1789 ?
Combien de temps nos politiques vont-ils accepter ces déferlements et ces émeutes qui ont pour résultat que le Français moyen a peur, voit cramer sa voiture, (et augmenter ses assurances) se dégrader son environnement, s'aggraver le sentiment d'insécurité, augmenter les impôts pour réparer les dégâts commis sur les biens publics et se sentir de plus en plus en territoire ennemi dans son propre pays ?
Je me souviens qu'en 1998, j'étais dans un camping en Italie lors de la finale de la coupe du monde ; de nombreux Français se trouvaient dans ce camping, et la joie cocardière a pris la forme très osée d'un rassemblement silencieux -ponctué néanmoins de quelques cris à chaque but- des amateurs de foot devant l'écran de télé de l'un des campeurs. Pas de drapeau brandi. Pas de hurlements. Pas d'occupation de la place publique. Et je n'ai quant à moi appris la victoire française que le lendemain, par les félicitations d'un restaurateur italien... Les Français avaient bu une bouteille de champagne et étaient allés se coucher tranquillement, ils n'avaient même pas mis le feu aux voitures des Italiens, ils n'avaient même pas fait couler les bateaux sur le lac de Côme. Etonnant, non ?
Quelque chose est pourri en cette République française.
Et qu'on ne vienne pas me chanter les difficultés de l'intégration, les ghettos, la discrimination à l'embauche et tutti quanti. C'est trop facile. Ce serait surtout parfaitement dégueulasse pour tous ces gens qui, partout, Français de souche ou immigrés, du Maghreb, d'Europe de l'Est ou d'ailleurs, bossent et respectent la collectivité qui, parce que nos politiques nous ont vendus à Bruxelles et à l'OMC, a de moins en moins de choses à leur donner, et notamment du travail. On peut, on pourrait peut-être comprendre que tous les sans-grades, tous ceux qui vivent avec moins que rien, tous ceux qui ne peuvent plus se soigner se révoltent. S'ils le faisaient, croyez-vous qu'ils défileraient derrière un drapeau étranger, et qui plus est derrière le drapeau d'un pays qui ne brille ni par sa politique économique, ni par la défense des droits de l'homme (et que dire du droit des femmes), ni par les minima sociaux distribués à la population ? Ceci expliquant cela, c'est sans doute pour cela que l'Algérie est, encore et toujours, une terre d'émigration... Quel paradoxe que de voir un pays que l'on fuit donné comme un contre-exemple aux Français !!!! Je crains bien, hélas, que le seul bien que puisse revendiquer l'Algérie, aux yeux des manifestants délinquants, soit d'être un pays musulman...
Mais il n'y a toujours aucune urgence pour nos politiques et notre gouvernement ne voit aucun problème à accepter l'entrée en France de cheikhs séoudiens wahhabbites, de partisans du Hamas et, tout récemment, de Hari Ramadan... ce grand démocrate adepte de la tolérance...
(SOURCE=christinetasin)
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