lundi 4 mai 2009

La discrimination positive : une erreur fatale

Sous couvert de la lutte contre le racisme, certains politiques semblent croire à un concept venu des USA, connu sous le nom de "discrimination positive". Politique que beaucoup hésitent à critiquer, de peur de passer pour racistes.

Pourtant, cette politique est réellement dangereuse, pas seulement parce qu'à terme, elle va devenir une cause de racisme ("ils vont nous bouffer !"), et la crise est là pour ne rien arranger.

Cette politique porte préjudice non seulement à ceux qui n'en bénéficient pas, qui se voient privés du droit d'être jugés uniquement sur leurs vertus et de leur talents, droit pourtant inscrit dans le bloc constitutionnel (ce n'est pas pour rien que dans "discrimination positive", il y a "discrimination"), mais aussi à ceux qui en bénéficient !

Cette politique va se retourner contre les minorités.

La discrimination positive pose un grave problème de CRÉDIBILITÉ pour les personnes qui en "bénéficient". Quand vous êtes nommés à un poste à responsabilité, vous avez besoin d'être reconnu par les personnes qui vous entourent.

Comment voulez-vous être reconnu si on peut vous dire à tout moment : "Vous ne devez votre place qu'à la discrimination positive, pas à vos talents !" ? Si on vous attaque sur votre travail, vos compétences ou vos décisions, vous allez vous défendre, vous justifier.

Mais que voulez-vous répondre à cela ?

De fait, on a privé les minorités du droit d'être reconnus compétents une fois en place à un poste : même ceux qui arrivent par leurs propres moyens à occuper une fonction se voient taxés de "profiteurs de la discrimination positive" ! Le risque est de perdre toute autorité sur le personnel que l'on encadre...

Il y a tout de même une nuance à apporter : il peut être d'intérêt public que des minorités soient représentées dans une assemblée, territoriale par exemple.

Sans aucune mesure prise, il n'est pas scandaleux que, dans une ville où 10% de la population est arabe, il n'y ait aucun arabe élu au conseil municipal.

Il est permis de penser qu'il est, dans un tel cas, plus juste et utile de représenter la minorité. La discrimination positive est alors justifiée par un intérêt général.

Ce raisonnement exclut naturellement les postes de haut fonctionnaire. Tout simplement puisqu'il n'est plus question de réprésenter qui que ce soit, mais de choisir une personne compétente pour remplir une fonction.

(Source = C4N )

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