Les minarets sur le Net français: «Au moins les Suisses ont voté»... Au delà de la condamnation ou de l'approbation du vote contre la construction de minarets en Suisse, les internautes français ont salué un élément clé : au moins, les Helvètes ont pu voter et seront entendus, contrairement aux Français face au débat sur l'identité nationale ou au référendum européen.
S'ils sont très critiques, les internautes ne sont pas dupes face au résultat de la votation suisse interdisant la construction de nouveaux minarets : « le sondage suisse sur les minarets, si c'était en France, le résultat serait le même », résumait sur le réseau social Twitter Simon André. Dès les premiers articles sur le sujet, les commentaires ont afflué par centaines sur les sites d'infos français, laissant apparaître deux camps bien distincts. D'un côté, une majorité affligée par un résultat « inquiétant » qui annoncerait pour certains « le retour de l'obscurantisme et des autodafés », de l'autre une minorité saluant d'un « bravo les Helvètes » des Suisses présentés comme « résistants » face à « trop » de libertés accordées au Musulmans en Europe.
«Que j'envie les Suisses de vivre dans un pays démocratique, cela doit être formidable...»
Mais au fil de ces échanges binaires, des positions plus subtiles apparaissent, à commencer par ceux qui modèrent le jugement à l'emporte-pièce consistant à qualifier tous les Suisses de xénophobes. Sur Twitter, la carte des cantons ayant voté « non » circule avec des félicitations — « les Suisses français sauvent l'honneur » — tandis que sur les forums, les Internautes invitent à ne pas faire rentrer tous les Helvètes dans les 57,5% qui ont voté pour l'interdiction...
Et ces 57,5% en rappellent d'autres, plus amers ceux-là et moins suivis de conséquences législatives : ceux du « non » au traité constitutionnel européen en 2005. « La France ne peut plus être considérée comme démocratique depuis le refus par les politiques euromondialistes de respecter le vote des citoyens lors du référendum sur la constitution européenne », s'énerve Rebelio sur le site du Figaro à la suite de nombreux autres qui soupirent comme Pau3426 : « que j'envie les Suisses de vivre dans un pays démocratique, cela doit être formidable... » Par contraste avec cette consultation limpide sur un sujet d'actualité, la négation du référendum sur le traité européen ou l'avenir de La Poste sont vécus comme l'écartement pur et simple des électeurs de la vie publique.
Et ces 57,5% en rappellent d'autres, plus amers ceux-là et moins suivis de conséquences législatives : ceux du « non » au traité constitutionnel européen en 2005. « La France ne peut plus être considérée comme démocratique depuis le refus par les politiques euromondialistes de respecter le vote des citoyens lors du référendum sur la constitution européenne », s'énerve Rebelio sur le site du Figaro à la suite de nombreux autres qui soupirent comme Pau3426 : « que j'envie les Suisses de vivre dans un pays démocratique, cela doit être formidable... » Par contraste avec cette consultation limpide sur un sujet d'actualité, la négation du référendum sur le traité européen ou l'avenir de La Poste sont vécus comme l'écartement pur et simple des électeurs de la vie publique.
Quelle est la crédibilité d'un débat sur l'identité nationale qui n'implique pas les Français ?
Même les détracteurs de cette votation et de son résultat soulignent sa cohérence : « Des lâches ? Bien au contraire. Les Suisses vont exactement à contre-courant, juge Thalie54 sur rue89. Je crois que les Suisses s'attendaient à de très fortes critiques de leurs voisins. Ils prennent pourtant le risque de faire ce qui leur paraît juste (même s'ils se trompent). » Sur le même site, Gnub énumère le nombre de partis qui auraient soutenu une telle initiative en France pour souligner l'hypocrisie de certaines critiques avant de conclure sur le débat sur « l'identité nationale » : « au moins chez eux maintenant c'est voté. Nous c'est juste pas assumé. »
En marge du débat sur son résultat, la votation suisse apparaît comme une mise en cause directe des imprécations sarkozyenne à tenir compte de l'avis des Français : un référendum d'initiative populaire devenu gadget de la réforme des institutions, un référendum sur La Poste tout bonnement balayé d'un revers de main, un site sur le « débat sur l'identité nationale » ouvertement censuré... La transparence du scrutin suisse prouve que Nicolas Sarkozy n'a pas répondu à la plus élémentaire des questions pour qui se prétend légitime et démocrate : « chiche ! »
(SOURCE=Marianne2)
En marge du débat sur son résultat, la votation suisse apparaît comme une mise en cause directe des imprécations sarkozyenne à tenir compte de l'avis des Français : un référendum d'initiative populaire devenu gadget de la réforme des institutions, un référendum sur La Poste tout bonnement balayé d'un revers de main, un site sur le « débat sur l'identité nationale » ouvertement censuré... La transparence du scrutin suisse prouve que Nicolas Sarkozy n'a pas répondu à la plus élémentaire des questions pour qui se prétend légitime et démocrate : « chiche ! »
(SOURCE=Marianne2)
j'ai rarement vu un blog aussi pourri... espèce de sale facho raciste pas étonnant que tu n'ai aucun commentaires, tout le monde doit s'en foutre de tes articles haineux...
RépondreSupprimerAurélien, normand, français de souche et petit fils de résistant qui en a tué beaucoup des comme toi il y a 66 ans...
Bravo, le point "Godwin" est atteint
RépondreSupprimertechnique classique de la Gauche quand il n'y a pas d'arguments...
<< L'exemple le plus courant consiste à comparer le thème de la discussion avec une opinion nazie ou à traiter son interlocuteur de nazi et de fasciste (« facho »). >>
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin
de plus Aurélien le statut de "français de souche" n'immunise pas forcement de la connerie, tu en est la démonstration... la résistance continue, laisse ton grand-père tranquille, qu'il repose en paix...
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