Compte tenu du fait que le parti de Marine Le Pen n'avait présenté de candidats que dans 1.400 cantons, le cumul de ses voix au plan national ne reflète pas intégralement sa puissance de feu à quatorze mois des élections présidentielles. Les résultats fournis par le ministère de l'Intérieur ont permis à l'institut Viavoice de calculer que le FN a bénéficié, dans l'ensemble des circonscriptions où il disposait d'un candidat, de 19,2% suffrages soit deux points de plus que l'UMP.
Quel aurait été le score national du FN s'il avait présenté des candidats dans l'ensemble des 2026 cantons où les Français étaient invités à voter lors de ce premier tour des élections cantonales ? Difficile de répondre à cette question. Mais on peut en revanche avoir une bonne idée du véritable potentiel électoral du parti de Marine Le Pen en étudiant le rapport de forces dans les seuls cantons où il était présent. D'autant que ces derniers représentent 80% des électeurs convoqués à ces élections. Mécaniquement, le score du FN y apparaît à un niveau nettement supérieur aux 15% obtenus nationalement. Mais à combien ? L'institut Viavoice a procédé à un calcul des résultats fournis par le ministère de l'Intérieur en excluant les cantons où ce parti n'avait pas de candidats.
Le Front National est à 19,2%, l'UMP à 17,2%
Le score du FN (19,2%) y reste inférieure à celui du PS (24,10%) mais surpasse celui des candidats de l'UMP (17,2%). Si on y ajoute les suffrages obtenus par les candidats divers droite et centristes (NC et Modem), la droite républicaine se maintient néanmoins au-delà des 30%. Un score inférieur à celui, cumulé, des socialistes, des radicaux, des Verts (europe Ecologie) et des divers gauche qui atteint un peu plus de 38%.
Ces niveaux sont très différents des performances respectives des partis au plan national. Selon le dernier décompte du ministère de l'Intérieur, le PS arrive en tête avec 2.284.912 voix soit 24,94%, suivi de l'UMP (1.554.726 voix, 16,97%) et du FN (1.379.933 voix, 15,06%). "En 2004, le FN faisait 12,1% au niveau national. Et 13,8% dans les seuls cantons où il était présent", souligne Bruno Jeanbart, directeur général adjoint de Viavoice interrogé par La Tribune. Et ce dernier de préciser que la performance du FN dans ces conditions est finalement tout à fait conforme celle que réalise Marine Le Pen dans les sondages où les Français ont été interrogés sur leurs intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle.
Plus de 30% des voix à Marseille
L'autre information importante de ce scrutin, c'est la très nette remontée du FN dans certaines régions de France. Il dépasse la barre des 20% dans plus de vingt départements, renouant avec des scores qu'il n'avait plus connus depuis le milieu des années 1980 dans certaines régions. Sa percée est surtout notable dans l'est, le centre et le nord du pays, ainsi que dans certains départements d'Ile-de-France, comme le Val d'Oise ou le Val-de-Marne.
A Metz, la candidate du Front national Françoise Grolet (26,4%) arrive même en tête devant le maire socialiste de la ville Dominique Gros (26,1%). A Marseille, le FN retrouve ses scores historiques du milieu des années 1980 en réalisant plus de 30% des voix. Et il sera présent au second tour dans la totalité des 11 cantons.
Cette situation pousse les dirigeants du FN à juger possible leur victoire dans plusieurs cantons. "Nous aurons très certainement des conseillers généraux" a insisté ce lundi Louis Aliot, le vice-président du FN qui est également le compagnon de Marine Le Pen.
(Source=latribune.fr)
Le Front National est à 19,2%, l'UMP à 17,2%
Le score du FN (19,2%) y reste inférieure à celui du PS (24,10%) mais surpasse celui des candidats de l'UMP (17,2%). Si on y ajoute les suffrages obtenus par les candidats divers droite et centristes (NC et Modem), la droite républicaine se maintient néanmoins au-delà des 30%. Un score inférieur à celui, cumulé, des socialistes, des radicaux, des Verts (europe Ecologie) et des divers gauche qui atteint un peu plus de 38%.
Ces niveaux sont très différents des performances respectives des partis au plan national. Selon le dernier décompte du ministère de l'Intérieur, le PS arrive en tête avec 2.284.912 voix soit 24,94%, suivi de l'UMP (1.554.726 voix, 16,97%) et du FN (1.379.933 voix, 15,06%). "En 2004, le FN faisait 12,1% au niveau national. Et 13,8% dans les seuls cantons où il était présent", souligne Bruno Jeanbart, directeur général adjoint de Viavoice interrogé par La Tribune. Et ce dernier de préciser que la performance du FN dans ces conditions est finalement tout à fait conforme celle que réalise Marine Le Pen dans les sondages où les Français ont été interrogés sur leurs intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle.
Plus de 30% des voix à Marseille
L'autre information importante de ce scrutin, c'est la très nette remontée du FN dans certaines régions de France. Il dépasse la barre des 20% dans plus de vingt départements, renouant avec des scores qu'il n'avait plus connus depuis le milieu des années 1980 dans certaines régions. Sa percée est surtout notable dans l'est, le centre et le nord du pays, ainsi que dans certains départements d'Ile-de-France, comme le Val d'Oise ou le Val-de-Marne.
A Metz, la candidate du Front national Françoise Grolet (26,4%) arrive même en tête devant le maire socialiste de la ville Dominique Gros (26,1%). A Marseille, le FN retrouve ses scores historiques du milieu des années 1980 en réalisant plus de 30% des voix. Et il sera présent au second tour dans la totalité des 11 cantons.
Cette situation pousse les dirigeants du FN à juger possible leur victoire dans plusieurs cantons. "Nous aurons très certainement des conseillers généraux" a insisté ce lundi Louis Aliot, le vice-président du FN qui est également le compagnon de Marine Le Pen.
(Source=latribune.fr)
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