Drôle de démocratie que celle qui permet de poursuivre en justice un journaliste pour avoir décrit une réalité, qui dénigre le peuple quand il s'affranchit des pensées imposées, qui assimile l'esprit de résistance au retour des années 1930. Cela se passe en France, et rares sont les protestations contre cet autoritarisme fantasque de l'antiracisme. Celui-ci est d'autant plus insupportable que la libre parole, dûment informée, s'impose en juge des désastres nés de cette idéologie, qui se protège par des procédés soviétoïdes diabolisant les contradicteurs. Or ces méthodes sont indignes d'une nation ouverte à l'impertinence et à la tolérance.
Sans suivre jusqu'au bout l'essayiste Jean Robin, qui soutient que les grands partis ressemblent au portrait-robot de l'extrémisme qu'ils combattent, il est aisé de contester les dérives du monde politique: éloigné du peuple, il persiste à cautionner des atteintes à la liberté d'expression, au nom d'un antiracisme dévoyé qui fait lui-même référence aux races et hiérarchise les discriminations ethniques. L'ultime paradoxe est de voir cette microsociété à bout de souffle donner encore des leçons.
La comparution d'Éric Zemmour devant le tribunal correctionnel de Paris pour des propos ayant déplu à SOS-Racisme, à la Licra, au Mrap, etc., est exemplaire de cette construction artificielle ne tenant que par l'intimidation.
(Source=rioufol)
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