"Lorsque l’on ouvre le Catéchisme de l’Eglise Catholique, voici ce qu’on y lit : «Les autorités publiques peuvent, en vue du bien commun dont elles ont la charge, subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverse conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard des pays d’adoption». La Commission pontificale Justice et Paix, le 3 novembre 1988, dans l’Eglise face au racisme, rappelle également qu’ «il appartient aux pouvoirs publics, qui ont la charge du bien commun, de déterminer la proportion de réfugiés ou d’immigrés que leurs pays peut accueillir, compte tenu de ses possibilités d’emploi et de ses perspectives de développement».
L’enseignement de l’Eglise est clair : il n’y a pas lieu d’amalgamer morale individuelle et morale politique, ni charité fraternelle et charité politique. Car l’objet de la charité politique, qui s’exerce dans le cadre de la communauté, c’est le bien commun ! Dans l’ordre temporel, le bien commun demeure en effet un principe moral supérieur aux autres critères de la morale politique. Il lui appartient donc, comme critère ultime de discernement dans le domaine de la politique, de déterminer le choix de la politique d’immigration. La question de l’immigration ne saurait ainsi être réduite à une question de morale individuelle : la France n’est pas une personne physique, mais une communauté politique ! La question de l’immigration est donc un problème d’ordre public, relatif au bien commun, et qui relève évidemment de la prudence politique.
L’Eglise reconnait ainsi le principe selon lequel l’autorité publique a le droit et le devoir de réguler les flux migratoires, et de subordonner cet exercice aux exigences du bien commun dont elle a la charge."
(Source=jeunes-avec-gollnisch.com)
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